Parmi les femmes encore prisonnières des camps kurdes, certaines ont été emmenées très jeunes par des parents radicalisés. Elles n’ont pas été rapatriées en priorité. V ous saviez qu’ils étaient extrémistes… Pourquoi, quand on m’a imposé le voile à 10 ans sous prétexte que j’étais pubère, vous n’avez rien fait ? J’étais qu’une gosse, merde ! » Ces quelques lignes couchées par Julia* en juin 2019 sur une feuille arrachée d’un cahier d’écolier sont adressées à sa famille et à la société française. La jeune femme, alors prisonnière à Al-Hol avec ses deux enfants, dit avoir été emmenée par le mari que ses parents lui ont choisi. On m’a imposé de me marier à un extrémiste… Je n’avais que 17 ans. » Dans sa lettre, elle supplie la France de la reprendre Encore aujourd’hui, je dois subir. Je n’en peux plus de cette vie, je veux rentrer dans mon pays, je veux choisir ma vie maintenant, il n’est pas trop tard je n’ai que 25 ans… » Un appel resté lettre morte, alors que l’une de ses deux filles présentait tous les signes d’une malnutrition sévère. Et puis, un jour, Julia s’est enfuie, évaporée dans la guerre. La France a-t-elle manqué une énième chance de sortir une femme et ses enfants du bain radical dans lequel ils baignent depuis si jeunes ? Il reste 75% de l'article à lire. Pour lire la suite de cet article, identifiez-vous ou créez un compte Article réservé Pour lire cet article Consultez nos offres d’abonnement,à partir de 5€/mois. Déjà abonnée ?Identifiez-vous. Vous pouvez aussi acheter le journal contenant cet article ici
Jai besoin de votre aide/avis pour une histoire que je vis actuellement. Je suis une jeune femme d'une vingtaine d'année, j'étudie à l'université. Je fais partie d'un club de sport, et c'est là que l'histoire commence. En mai, un nouveau groupe de 3 personnes est arrivé dans mon club. Une fille et deux garçons. Ils sont amis depuis longtemps et habite la même ville que
+7maminousuzanneFlorettePascaleminoudoNadine64kianoute11 participantsAuteurMessagekianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1217 et oui moi aussi , j'ai fais mon shalom transmis dans la galerie Nadine64Membre du juryAge 79Date d'inscription 09/01/2009Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1503 kianoute, il est très joli!!!!! kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1551 Merci Nadine minoudoMembre actifAge 71Date d'inscription 26/11/2009Sujet bravo Lun 14 Déc 2009 - 1611 il es tres beau tres bien réussi bye bonne journée PascaleModératriceAge 55Localisation JURADate d'inscription 29/07/2009Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1635 Bravo Kianoute tres joli !!!_________________ kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1720 Merci FloretteAdministratriceAge 55Localisation Aude Languedoc Roussillon Date d'inscription 11/06/2007Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1827 wahou il est magnifique ! _________________Le crochet c'est ma vie ! kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 1913 florette suzanneModératriceAge 57Localisation québecDate d'inscription 20/11/2008Sujet Re mon shalom Lun 14 Déc 2009 - 2316 Superbe!!! kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Mar 15 Déc 2009 - 1051 maminouMembre du juryAge 60Localisation Croix prés de Lille une vraie chtimieDate d'inscription 28/07/2007Sujet Re mon shalom Mar 15 Déc 2009 - 1322 super joli kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Mar 15 Déc 2009 - 1421 kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Mar 15 Déc 2009 - 2043 Ginette edithMembre actifAge 68Date d'inscription 03/02/2009Sujet Re mon shalom Mer 23 Déc 2009 - 1745 SosoModératriceAge 58Localisation AlsaceDate d'inscription 28/10/2007Sujet Re mon shalom Jeu 24 Déc 2009 - 835 _________________ kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Sam 26 Déc 2009 - 1022 Merci beaucoup totocheMembre du juryAge 52Localisation finistère 29Date d'inscription 21/09/2008Sujet Re mon shalom Mar 29 Déc 2009 - 746 kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Mar 29 Déc 2009 - 1215 Merci beaucoup eliseMembre actifAge 68Date d'inscription 17/01/2008Sujet Re mon shalom Sam 2 Jan 2010 - 2249 trop joli j'adoreee!!!!! kianouteMembre du juryAge 54Localisation Grane 26Date d'inscription 24/12/2008Sujet Re mon shalom Dim 3 Jan 2010 - 1035 Contenu sponsoriséSujet Re mon shalom mon shalom Jai lu « la Vie sexuelle de Catherine M. » quand j’avais treize ou quatorze ans, j’étais très attirée par le titre parce que j’étais encore à cette période où j’aimais Ma vie n'a aucun but, je me fais chier. J'ai 22 ans et je n'ai aucun but dans la vie. Je vis chez mes parents. Je passe mon temps à glander, à jouer un peu à CSS, à essayer de dormir parce que je n'ai rien à faire. Je m'ennuie vous imaginez pas comme je me fais chier. En plus ca va continuer. J'ai 22 ans, j'ai pas le bac, pas le permis, j'ai pas d'amis, pas de copine, j'ai abandonné en plein milieu de l'année quand j'étais encore en 1ère. Depuis je ne fous plus rien à part glander chez moi. La semaine prochaine y a mes cousins qui viennent me voir moi et ma famille. Ma cousine de 22 ans est en médecine, mon cousin de 21 ans en école d'ingé. Moi je fais rien. Tin ca me fais chier qu'ils viennent ca va encore être la honte Lestristes souvenirs d’inondations dévastatrices de 2019 n’auront pas suffi pour bannir, de bon, la vie dans des zones à risque. Aussitôt que les eaux se soient retirer, les maisons effondrées sont reconstruites par ceux qu’hier seulement affichaient une mine de tristesse et de désolation, et cela en dépit des dispositions prises par l’Etat et sesNous, on pensait harmonie familiale et on se retrouve avec un ou une Tatie Danielle de 8, 12 ou 16 ans, en pleine guerre de tranchées, contre l’intrus qu’est notre nouvel amour, ainsi que ses alliés dont nous. Notre enfant ne veut pas de cet "autre" dans sa vie, et encore moins dans la nôtre. Surtout s’il est convaincu que c’est lui qui a séparé le couple et brisé la famille. Loyauté oblige, les enfants choisissent toujours le camp de la victime celui qui est quitté, celui qui n’a pas refait sa vie... et sont parfois prêts à tout pour la venger. "C’est normal qu’un enfant essaie de séparer le couple dans une famille recomposée, car son souhait intime est de parvenir à remettre papa et maman ensemble. Et ce, quel que soit son âge. Y compris si le parent est décédé, car, symboliquement, il est toujours présent pour l’enfant", explique la psychothérapeute de couples Violaine-Patricia Galbert. De là une détermination opiniâtre ne pas céder une once de terrain à l’arrivant, parfois considéré comme un rival. Plus encore si l’enfant ou l’ado a fait un retour à la case Œdipe, la séparation parentale lui ayant laissé penser que la place était désormais libre dans la vie de son parent. Cependant, il ne s’agit pas "seulement" d’occuper "la" place. Ses manifestations d’hostilité traduisent aussi sa peur. Surtout celle d’un nouvel échec. Et c’est pour se rassurer qu’il va tester la solidité du couple qu’on lui propose en nous mettant à l’épreuve. Relation beau-père enfant il s’engouffre dans nos failles. Mais pour que son frein à la reconstruction familiale tourne vraiment au sabotage, il en faut plus. L’enfant s’engouffre dans les failles qu’il perçoit inconsciemment chez chacun des nouveaux amoureux et/ou dans leur relation beau-père enfant. Son attitude les accentue, mais ne les crée pas."Il profite de ces failles pour tenter de prendre le pouvoir, d’expulser celui qui n’est pas son parent. Les femmes sont parfois plus vulnérables, car elles sont confrontées à des conflits de loyauté concilier la "bonne" mère et la femme. Avec, en plus, la culpabilité, souvent énorme, d’imposer à leurs enfants un autre compagnon, après leur avoir déjà fait vivre la séparation d’avec leur père", analyse Violaine-Patricia Galbert. Et c’est souvent le moment où l’on bascule, comme en attestent les témoignages qui suivent. Fragilisée de ne plus reconnaître notre enfant chéri, déstabilisée par une situation qui nous échappe, parfois déçue par un homme que l’on découvre laxiste, peu enclin à nous soutenir, ou adoptant des points de vue déconcertants... Certaines parviennent à remettre à flot leurs amours et leur maisonnée, d’autres s’enfoncent dans le trou noir. Ce qui fait la différence ? "Tout dépend de la solidité du narcissisme quand on a confiance en soi, on arrive à surmonter son sentiment de culpabilité par rapport aux enfants, ainsi que les peurs liées au fait de reconstruire un couple peur d’être abandonnée par son homme, de ne pas être aimée de ses enfants, de subir leurs critiques, de ne pas être à la hauteur, de rater une fois encore. Mais lorsque le narcissisme est fragilisé, c’est insupportable d’entendre "Je veux retourner chez mon père", cela réactive les angoisses d’abandon", ajoute Violaine-Patricia Galbert. "Que le beau-parent intervienne trop ou pas assez, l’ado trouvera toujours un prétexte pour se plaindre au parent avec lequel il/elle ne vit pas. Cela ravive le conflit parental qui venait juste de s’assoupir. C’est une manière de refaire le couple parental, même en négatif. C’est aux adultes de ne pas entrer dans ce jeu conflictuel", confirme le pédopsychiatre Patrice Huerre. Néanmoins, bonne nouvelle, le couple n’est pas forcément en danger "si les conjoints savent se soutenir dans leur rôle de parent ou de beau-parent et s’ils osent dire non à l’enfant, insiste la psychothérapeute. Sachant que dans une famille recomposée, ce qui est structurant pour l’enfant, c’est que le parent s’épanouisse dans son rôle de femme ou d’homme." Relation beau-père enfant "Mon fils traitait l’homme que j’aimais de gigolo" Alix, 43 ans, attachée de presse, un fils de 19 ans"Mon fils est devenu tyrannique et odieux quand Sylvain a emménagé chez moi. Il avait alors 17 ans. Bien qu’il ait son studio indépendant, aménagé dans une maisonnette dans le jardin, il faisait sans cesse intrusion dans notre intimité. Il débarquait sans frapper dans notre chambre pour me poser une question qui aurait pu attendre, il ouvrait la porte de la salle de bains quand nous y étions, sous prétexte qu’il n’avait plus de dentifrice ou de serviettes propres... Chaque fois, il ignorait Sylvain et ne s’adressait qu’à moi. Au petit-déjeuner, il s’étalait avec ses petites amies à demi dénudées. Le jour où Sylvain m’a dit, après avoir louché sur l’une d’elles pendant tout le repas "Il a du goût, ce sont des bombes ses copines", j’ai commencé à avoir des doutes sur les intentions de mon fils. Mais je n’ai pas osé y croire, c’était tellement un enfant précoce et brillant, il avait deux ans d’avance à l’école et était en prépa. Mais cette année-là , il a tout laissé tomber et ne s’est même pas présenté à un concours qu’il préparait avec acharnement depuis un an. Dès que nous étions seuls, j’essayais de lui parler, mais il vomissait sur Sylvain, il le traitait de gigolo ou de mac. Ça me faisait mal que mon enfant salisse l’homme que j’aimais. Puis un jour, à l’occasion d’une dispute, il l’a directement insulté en le taxant de "proxo" et de "gros con". J’étais ravagée par ces conflits perpétuels. Pour assurer au boulot, j’ai commencé à prendre des anxiolytiques la journée et des somnifères la nuit, jusqu’au jour où, n’en pouvant plus, Sylvain a lâché prise et m’a posé un ultimatum "J’en ai marre de m’en prendre plein la tête. Avec ton fils, c’est invivable, il flingue notre vie. Tu choisis, c’est lui ou moi." J’ai basculé, et je me suis enfoncée dans l’horreur. J’étais épuisée, mon avenir était bouché, il m’était impossible de choisir. Je savais que Sylvain ne supporterait plus ces humiliations et qu’il allait me quitter pour de bon. Je ne comprenais pas que mon enfant refuse l’homme que j’aimais si fort, ni que Sylvain ne comprenne pas que j’étais aussi une mère. Alors un soir, j’ai avalé tous les cachets que j’avais. Je voulais vraiment mourir, mais je me suis réveillée à l’hôpital. Sylvain ne venait pas me voir et, n’ayant pas le téléphone dans ma chambre, je pleurais toute la journée. Par la suite, Sylvain m’a appris que mon fils lui avait fait interdire l’accès, en l’accusant de m’avoir poussée à la mort. Paradoxalement, mon fils était, lui, plutôt en forme, énergique, plus motivé que jamais pour ses études. En travaillant après avec mon psy, j’ai compris qu’il avait voulu évincer l’homme qui remplaçait son père et qu’il avait réussi, son but étant de prendre le pouvoir sur Sylvain et moi. C’est assez terrifiant de découvrir que son propre enfant puisse nourrir des intentions aussi néfastes, mais c’est mon fils, je l’aime et je continuerai à tout faire pour lui. Je n’ai plus d’homme dans ma vie, mon fils habite toujours à la maison et on m’a raconté récemment que Sylvain venait d’avoir une petite fille. Relation beau-père enfant "S’il vient, on part chez papa" Christelle, 40 ans, photographe, un fils de 14 ans et une fille de 12 ans. Après mon divorce, j’ai eu des aventures, mais jamais rien d’officiel. Je m’arrangeais pour voir mes "fiancés" les soirs ou les week-ends où mes enfants étaient chez leur père. Avec Florian, c’était différent, on voulait vivre ensemble. Ils lui ont tout de suite fait la gueule, après avoir décrété que ça ne les intéressait pas de le connaître ! Je leur avais pourtant expliqué que rien ne changerait dans mon cœur, que je restais la même maman, que je les aimais toujours aussi fort. Mais ils se sont braqués. Quand Florian était là , ils me faisaient la tête, et quel que soit le plat que je cuisinais, mon fils marmonnait "C’est dégueulasse..." Et dans les disputes, ça donnait "La bouffe est trop nulle ici, ça pue. Au moins papa fait des trucs trop bons, en plus on va au resto." Tout semblait mieux chez leur père, il avait tout ce que je n’avais pas les bons programmes du câble, les derniers dvd...Je me suis sentie très mal quand mon garçon est passé au chantage "On ne veut pas être à la maison quand il est là . S’il vient on va chez papa." Ils ont même refusé de partir en vacances avec nous, ce fut mes premières vacances sans eux, totalement ratées, évidemment. Je les sentais s’éloigner de moi, j’étais déchirée et malheureuse. Je les aime, mais parfois je me disais qu’ils n’avaient pas à décider de ma vie, et j’accordais des soirées à Florian, morte de culpabilité. Eux se fils a été renvoyé trois jours du collège pour avoir fumé du cannabis et traité son prof de sport de "bouffon", puis il a découché sans prévenir. Quant à sa sœur, elle s’est mise à somatiser elle faisait des crises d’asthme phénoménales, pendant lesquelles j’annulais tout pour rester auprès d’elle, puis elle a fait des poussées d’acné terribles qui la faisaient pleurer. J’ai fini par délaisser mon homme pour me consacrer à eux. Florian, lui, ne comprenait plus mes revirements et ces mises à distance. Jusque-là , on s’était toujours réconciliés sur l’oreiller ; désormais, on ressassait nos problèmes au lieu de faire l’amour. Souvent, il explosait. Je voulais m’engager avec lui ou pas ? Il me disait qu’il se sentait rejeté, il a même eu une aventure avec une autre un jour, il m’a demandée en mariage. J’en ai pleuré de bonheur, puis pleuré tout court. Mon fils a fait une crise mémorable en l’apprenant il a jeté son assiette de pâtes par terre en disant qu’il refusait que "ce connard vienne chez lui et que s’il s’installait ici, il irait vivre chez son père". Je me suis mariée, mais mon fils n’est pas venu à la cérémonie. Et il a effectivement demandé à changer la garde alternée pour ne venir qu’un week-end sur deux et encore..., et rester chez son père toute la semaine. Florian n’avait pas d’enfant et crevait d’envie de fonder une famille avec moi. Ce qui aurait dû me combler de joie m’a plongée dans l’angoisse. J’aurais bien eu un petit troisième, mais j’avais un peu évoqué le sujet, et mon fils avait été cinglant "Déjà que c’est naze ici, si en plus ça pue la m... avec un nain... On reviendra quand il sera grand ! En plus, il sera sûrement débile."Les conséquences ont été dramatiques j’avais tellement peur d’une grossesse, malgré la pilule, que je n’arrivais plus à faire l’amour avec Florian. J’ai perdu tout désir, j’étais bloquée. Même nos jeux érotiques, si excitants auparavant, me laissaient inerte. Je l’aimais, mais j’avais une forme de dégoût à le laisser me toucher et à le caresser. Son désir de paternité était si fort et si pressant que j’étouffais. Un an après notre mariage, nous ne faisions plus l’amour, je maigrissais de plus en plus et je dormais mal. Nous avons fini par divorcer. Aujourd’hui, mes enfants ont repris le rythme de la garde alternée. Je les aime, mais je leur en veux un peu quand même – et à moi aussi – de ne pas avoir su quoi faire pour éviter ce drame. Nous avions tout pour être heureux. Relation beau-père enfant Tu n’as qu’à nous mettre à la DDASS, tu seras débarrassée » Corinne, 44 ans, consultante en marketing, deux fils de 17 ans et de 11 ans et une fille de 8 ans. D’emblée, mon fils aîné de 17 ans a appelé mon compagnon "l’autre", et quand on s’est installé tous les cinq, il est devenu exécrable, y compris avec son frère et sa petite sœur. Dès qu’il rentrait, les portes claquaient, la musique était à fond, il donnait des ordres au lieu de demander. Un jour, j’ai reçu un coup de fil du proviseur il passait en conseil de discipline parce que, en cours, il avait sifflé à plusieurs reprises sa prof de physique. Elle était jeune, et avec sa bande de copains, ils lui auraient, en plus, fait des avances. Evidemment, il avait intercepté les courriers du lycée dans la boîte aux lettres, et je n’avais rien su. Une autre fois, il est rentré avec un lecteur MP3 visiblement "tombé du camion"... On lui a imposé de le rendre, il nous a ri au nez en nous traitant de bourgeois fachos. On aurait dit un coq qui pérorait. Je me sentais fautive, je lui en avais sûrement trop demandé depuis mon divorce parce qu’il était l’aîné. Il avait eu la place de petit roi à la maison et il se mettait maintenant en rivalité avec mon compagnon. Lequel fuyait les conflits en filant à l’extérieur pendant des heures. Le père de mon fils était en poste au Moyen-Orient, mais ils gardaient une belle complicité malgré la distance, et il lui remontait régulièrement les bretelles au téléphone. Hélas, cela n’a pas suffi. Il s’est mis à boire de l’alcool avec ses copains et sa chambre ressemblait à une poubelle. Puis il a commencé à piquer des bricoles dans les magasins. Nous l’avons puni et privé de sa semaine de ski pendant les vacances, avec interdiction de sortir. Lorsqu’il a essayé de faire le mur, on en est presque venus aux mains, mais ce sont ses paroles qui m’ont le plus blessée "De toute façon, t’es jamais là . Quand c’est pas pour ton mec, c’est ton taf ! Tu n’as qu’à nous mettre à la DDASS, tu seras débarrassée !" Il n’y avait plus que de la violence entre mon fils et moi. Et dès que mon homme ouvrait la bouche, il le rembarrait d’un "T’es pas mon père !" J’étais à bout, pas une soirée ne se passait sans disputes, mon compagnon disait de plus en plus souvent qu’il aimerait davantage de calme en rentrant chez lui, que si ça continuait, il irait dormir ailleurs pour se reposer un peu. Le pire, c’est que les petits en subissaient les conséquences. Ça m’a fendu le cœur quand ma fille a dit "Il ne fait que des bêtises, vous vous occupez tout le temps de lui et personne ne s’intéresse à nous."Mon couple partait à vau-l’eau et je me sentais la plus mauvaise mère du monde. Mon ex-mari et moi avons décidé qu’il irait s’installer chez lui sans attendre la fin de l’année scolaire – pour ce qu’il y faisait... – et qu’il serait inscrit au lycée français là -bas. Tout est redevenu calme, mais je culpabilisais ça donnait raison à mon fils, je m’étais "débarrassée" de lui pour donner une chance à notre famille. Pourtant, rien n’était plus pareil avec mon compagnon. En fait, je trouvais que mon ex-mari avait beaucoup plus assuré que lui, malgré la distance, tandis qu’il y avait eu beaucoup de lâcheté chez lui, qu’il avait mis du temps à m’ histoire a duré encore un an, mais je ne saurais dire si c’est mon fils qui nous a séparés ou s’il a été le révélateur étions-nous faits l’un pour l’autre ?
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