FormesirÚne/trompette col haut longueur ras du sol robe de demoiselle d'honneur #284967, utilisons des cookies afin de vous proposer la meilleure expérience possible. En continuant à utiliser notre site, vous acceptez notre utilisation des cookies .
Dans les entreprises qui n'ont pas l'obligation de mettre en place un comité d'entreprise en application de l'article L. 2322-1 du code du travail, lorsque le propriétaire d'un fonds de commerce veut le vendre, les salariés en sont informés, et ce au plus tard deux mois avant la vente, afin de permettre à un ou plusieurs salariés de l'entreprise de présenter une offre pour l'acquisition du fonds. Lorsque le propriétaire du fonds n'en est pas l'exploitant, cette information est notifiée à l'exploitant du fonds et le délai court à compter de la date de cette notification. L'exploitant du fonds porte sans délai à la connaissance des salariés cette notification, en les informant qu'ils peuvent lui présenter une offre d'achat. L'exploitant notifie sans délai au propriétaire toute offre d'achat présentée par un le fonds est exploité par son propriétaire, celui-ci notifie sa volonté de vendre directement aux salariés en les informant qu'ils peuvent lui présenter une offre d'achat, et le délai court à compter de la date de cette notification. La vente peut intervenir avant l'expiration du délai de deux mois dÚs lors que chaque salarié a fait connaßtre sa décision de ne pas présenter d'offre. Lorsqu'une action en responsabilité est engagée, la juridiction saisie peut, à la demande du ministÚre public, prononcer une amende civile dont le montant ne peut excéder 2 % du montant de la vente.
L 141 -14). L'acquéreur qui, sans avoir fait les publications dans les formes prescrites, aura payé son vendeur avant l'expiration du délai de dix jours, ne sera pas libéré à l'égard des tiers (C. com., art. L. 141 - 17 ). [] Lire la suite 3. Délais en matiÚre de cession de fonds de commerce Cheuvreux · 8 juillet 2020

Code du Travail Maroc 2021 PDF Ă  Consulter ou TĂ©lĂ©charger Le Code du travail au Maroc est le texte lĂ©gislatif qui Ă©dicte l’ensemble des rĂšgles relatives Ă  l’organisation des relations sociales au sein de l’entreprise et dans le domaine du travail. Retrouvez ici le code du travail Marocain Ă  consulter ou Ă  tĂ©lĂ©charger en format PDF. TĂ©lĂ©chargement Gratuit du Code du Travail Marocain PDF ici InterprĂ©tation du code du Travail Marocain Les droits syndicaux Dans ce domaine, les principales dĂ©faillances relevĂ©es sont les suivantes. Tout d’abord ,le nouveau code du travail n’intĂšgre nullement les stipulations de la convention 135 de l’OIT concernant la protection des reprĂ©sentants des travailleurs et cela malgrĂ© l’engagement formel du gouvernement Ă  ratifier cette convention ainsi d’ailleurs que la convention 87 sur la libertĂ© syndicale dans le cadre de la dĂ©claration du premier aoĂ»t 1996. De ce fait, le nouveau code du travail ignore l’indispensable protection des reprĂ©sentants syndicaux -membres des bureaux syndicaux au niveau des entreprises – et les facilitĂ©s dont ils doivent bĂ©nĂ©ficier pour poursuivre une activitĂ© syndicale normale. En revanche, le nouveau code du travail a renforcĂ© les prĂ©rogatives des dĂ©lĂ©guĂ©s des salariĂ©s – qui ne sont pas forcement syndiquĂ©s – en les consacrant comme reprĂ©sentants des travailleurs au niveau du comitĂ© d’entreprise, du comitĂ© d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© et comme interlocuteurs uniques dans plusieurs opĂ©rations de concertation prĂ©vues par le code. Tout cela en contradiction flagrante avec le contenu de la convention 135 de l’OIT. Le code du travail au Maroc consacre et approfondit les entraves au droit de grĂšve constitutionnellement garanti Ă  travers plusieurs dispositions. Par exemple > est considĂ©rĂ©e comme une faute grave pouvant entraver le renvoi sans aucune indemnitĂ© du travailleur qui en est accusĂ©. De mĂȘme, il consacre des textes et dispositions limitant l’exercice du droit de grĂšve, comme le fameux article 288 du code pĂ©nal – qui rĂ©prime le droit de grĂšve par le biais de la soi disant entrave Ă  la libertĂ© du travail -, l’article 5 du dĂ©cret du 5 fĂ©vrier 1958 concernant le droit syndical des fonctionnaires et qui rĂ©prime toute action collective des fonctionnaires, le Dahir du 13 septembre 1938 qui permet de rĂ©quisitionner les grĂ©vistes sous peine de prison. Par ailleurs, il pose l’obligation pour les travailleurs de recourir Ă  la procĂ©dure de conciliation. Le nouveau code du travail dĂ©membre Ă©galement l’unitĂ© du cadre juridique relatif Ă  la crĂ©ation des syndicats actuellement le Dahir du 16 juillet 1957. En effet, l’adoption du code dans sa nouvelle version, entraĂźnerait une dualitĂ© douteuse du cadre juridique concernant l’activitĂ© syndicale Dahir du 16 juillet 1957 pour les fonctionnaires, code du travail pour les salariĂ©s et les employeurs entrant dans son champ d’application. Mais plus grave encore, certaines catĂ©gories des salariĂ©s- tels que les journaliers permanents ou occasionnels relevant des administrations publiques et certaines catĂ©gories de travailleurs et de citoyens ayant des intĂ©rĂȘts communs comme les paysans indĂ©pendants, les artisanats, les commerçants ou les Ă©tudiants – n’auront plus le cadre juridique pour crĂ©er un syndicat ou exercer une activitĂ© syndicale Ă  moins de recourir Ă  la loi sur les associations. Lire aussi Coronavirus et travail Vos droits en tant que salariĂ©s et employeurs La flexibilitĂ© de l’emploi Le code du travail au Maroc consacre la notion de > au dĂ©triment du droit au travail qui englobe le droit Ă  avoir un travail et le droit Ă  le garder. Cette transparaĂźt dans les stipulations suivantes -La suppression pour le travailleur du droit Ă  la titularisation aprĂšs 12 mois de travail continu dans les secteurs de l’industrie, du commerce et services et aprĂšs 6 mois dans l’agriculture. -L’élargissement du champ d’utilisation du travail sur la base de contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e avec ce qui en dĂ©coule comme prĂ©caritĂ© de l’emploi et comme rĂ©duction des droits. -Allongement de la pĂ©riode d’essai au cours de laquelle l’employeur peut renvoyer le salariĂ© sans prĂ©avis et sans indemnisation. -Autorisation de l’employeur Ă  diminuer la durĂ©e du travail en diminuant proportionnellement les salaires; en fait cette stipulation aboutit Ă  transformer les travailleurs permanents en travailleurs occasionnels. -Grandes facilitĂ©s accordĂ©es Ă  l’employeur pour les licenciements individuels et collectifs, mĂȘme arbitraires, des travailleurs; on signalera notamment la suppression par le code de toute contrainte administrative quant au licenciement collectif ou la fermeture pour les entreprises ayant moins de dix travailleurs et la suppression de toute peine de prison pour l’employeur fermant l’entreprise de maniĂšre illĂ©gale. -DĂ©sengagement de l’Etat dans le domaine de l’organisation de l’emploi en transfĂ©rant une partie de ses prĂ©rogatives au secteur privĂ©, autorisĂ© Ă  crĂ©er des agences d’emploi. -LĂ©galisation par le nouveau code du travail des agences de travail intĂ©rimaire qui permettent de commercialiser la main-d’Ɠuvre temporaire en contradiction flagrante avec la cĂ©lĂšbre devise de l’OIT >. Les salaires Pour ce qui est des salaires, le code du travail, en conformitĂ© avec le credo sur la intĂšgre des dispositions en totale contradiction avec la conception du salaire comme revenu stable garantissant une vie digne le code du travail envisage l’abrogation de la loi d’octobre 1959 sur l’échelle mobile des prix des salaires sans la remplacer par des stipulations permettant d’indexer obligatoirement l’évolution des salaires sur l’évolution du coĂ»t de la vie. Au lieu de stipuler l’unicitĂ© du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti SMIG garantissant un minimum de vie dans la dignitĂ©, le code consacre la possibilitĂ© de fixer plusieurs niveaux de salaires minima pour l’industrie, l’agriculture, l’administration, etc. Le code du travail permet Ă  l’employeur de diminuer les salaires proportionnellement Ă  la diminution de la durĂ©e du travail ce qui constitue une rĂ©gression par rapport Ă  la loi de 1936 relative Ă  la fixation de la durĂ©e du travail et qui interdit d’abaisser les salaires suite Ă  une diminution de la durĂ©e de travail.

MalgrĂ©l’article 2, les dispositions du prĂ©sent titre, du titre III.3, Ă  l’exception de celles de l’article 260.28, et celles des articles 261, 263 Ă  267, du chapitre III du titre IV et du titre V, Ă  l’exception de celles du paragraphe a du premier alinĂ©a de l’article 338.1, s’appliquent Ă©galement, compte tenu des adaptations nĂ©cessaires, dans le cas oĂč un commerçant ou
RenvoyĂ©e Ă  la commission des lois constitutionnelles, de la lĂ©gislation et de l’administration gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique, Ă  dĂ©faut de constitution d’une commission spĂ©ciale dans les dĂ©lais prĂ©vus par les articles 30 et 31 du RĂšglement.prĂ©sentĂ©e par Mesdames et Messieurs AndrĂ© CHASSAIGNE, Marie-George BUFFET, Gaby CHARROUX, François ASENSI, Bruno Nestor AZEROT, Huguette BELLO, Alain BOCQUET, Jean-Jacques CANDELIER, Patrice CARVALHO, Marc DOLEZ, Jacqueline FRAYSSE, Alfred MARIE-JEANNE, Jean-Philippe NILOR, Nicolas SANSU, DĂ©putĂ©-e-s. EXPOSÉ DES MOTIFS Mesdames, Messieurs, En France, 700 000 Ă  900 000 entreprises pourraient changer de main entre 2000 et 2020, notamment du fait du dĂ©part en retraite de nombreux chefs d’entreprise. Pour la seule rĂ©gion Île-de-France, la CCI de Paris indique que ce sont prĂšs de 150 000 entreprises de moins de 50 salariĂ©s qui seront en cession entre 2010 et 2025, et que seuls 10 % des employeurs anticipent leur dĂ©part. Les salariĂ©s concernĂ©s par ces transmissions sont trĂšs nombreux une association estime leur nombre Ă  prĂšs de 3 millions ; ce sont autant d’emplois qui sont en jeu. En effet, ces cessions connaissent des issues trĂšs variables. Nombre d’entreprises ne trouvent pas acquĂ©reur. Selon l’Insee, un tiers des entreprises ne rĂ©ussissent pas leur transmission, ce qui reprĂ©sente 40 000 emplois perdus par an et environ 10 000 Ă  l’échelle de l’Île-de-France. D’autres entreprises seront reprises, mais cela s’accompagnera de restructurations ou encore de dĂ©mantĂšlements, avec leur lot de licenciements. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de sauvegarder et maintenir l’emploi dans nos territoires. Nous devons donc trouver des solutions innovantes pour favoriser la prĂ©servation de l’emploi. Or, nous constatons que les salariĂ©s sont pratiquement toujours tenus Ă  l’écart de la vente de leur entreprise, ils sont spectateurs de ce qui se passe, subissant les ventes et reventes de leur entreprise avec pertes et fracas, et sans jamais pouvoir intervenir sur leur propre destin. Pourtant la reprise de leur entreprise par les salariĂ©s est une alternative crĂ©dible parce qu’ils sont les premiers Ă  souhaiter le maintien des emplois et parce qu’ils connaissent parfaitement leur entreprise. Ils sont donc en capacitĂ© de poursuivre l’activitĂ© sans dĂ©lai, Ă  condition que la transition soit prĂ©parĂ©e. La solution la plus souhaitable est la reprise sous forme coopĂ©rative. En effet, ce modĂšle Ă©conomique a bien des avantages – La pĂ©rennitĂ© des entreprises sous statut coopĂ©ratif est plus grande. Selon la confĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des Scop qui s’est basĂ©e sur l’enquĂȘte SINE, produite par l’INSEE, qui porte sur la gĂ©nĂ©ration d’entreprises créées en 2006, les Scop et les Scic sont des entreprises plus pĂ©rennes que les autres puisque leur taux de pĂ©rennitĂ© Ă  3 ans est de 77 % contre 65 % pour l’ensemble des entreprises françaises, Ă  5 ans de 63 % pour seulement 50 % en France, ceci avec un taux de rentabilitĂ© identique, voire lĂ©gĂšrement supĂ©rieur pour les coopĂ©ratives. – La reprise sous forme de coopĂ©rative garantit Ă©galement que la production restera en France, les salariĂ©s-sociĂ©taires Ă©tant peu enclins Ă  dĂ©localiser leur propre emploi. Il s’agit donc d’agir pour le dĂ©veloppement Ă©conomique et social de nos territoires. – Enfin, c’est un formidable lieu d’éducation populaire, c’est la dĂ©mocratie qui gagne la sphĂšre Ă©conomique. Pour inciter les salariĂ©s Ă  reprendre leur entreprise sous forme coopĂ©rative, nous proposons de crĂ©er un droit de prĂ©emption. Ce droit nouveau, qui participe d’un bouleversement culturel, fixe un cadre normatif permettant aux salariĂ©s de prendre leur place dans le processus de vente. En effet, n’étant pas rompus Ă  cet exercice, ils en sont trĂšs facilement tenus Ă  l’écart si les rĂšgles ne sont pas adaptĂ©es. Actuellement, la loi oblige le propriĂ©taire Ă  informer les salariĂ©s en cas de vente du fonds de commerce ou de parts reprĂ©sentant une participation majoritaire dans l’entreprise, ceci afin qu’ils puissent effectuer une offre d’achat. C’est incontestablement une avancĂ©e. Cependant, on imagine combien il doit ĂȘtre difficile aux salariĂ©s de s’organiser pour nĂ©gocier et faire une offre au propriĂ©taire. Bien souvent le temps manquera et ils rateront cette opportunitĂ©. Nous proposons de permettre aux salariĂ©s de prendre part aux nouvelles ventes. Si l’employeur trouve un nouvel acquĂ©reur, il informe les salariĂ©s des conditions de cette vente, cela constitue une offre de vente. De ce fait, si les salariĂ©s sont intĂ©ressĂ©s, ils pourront se substituer au nouvel acquĂ©reur, ils auront la prioritĂ© sur lui. La prochaine Ă©tape sera la gĂ©nĂ©ralisation de ce principe Ă  l’ensemble de situations dans lesquelles les salariĂ©s peuvent racheter leur outil de production, leur entreprise. Ce droit nouveau, tel que nous le concevons, ne s’oppose pas au droit constitutionnel de propriĂ©tĂ©. Il est d’ailleurs trĂšs proche des droits de prĂ©emption existants, Ă  l’image de celui du locataire lorsque le propriĂ©taire vend son appartement, du locataire titulaire d’un bail Ă  usage commercial ou artisanal, de l’exploitant d’un fonds de terre ou d’un bien rural, d’une commune sur les fonds artisanaux, les fonds de commerce, les baux commerciaux et les terrains faisant l’objet de projets d’amĂ©nagement commercial. Concernant les salariĂ©s, ce droit se justifie d’autant plus que l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral est en cause puisqu’il s’agit d’assurer la pĂ©rennitĂ© et l’implantation locale d’une entreprise et de ses emplois. Pour conclure, il nous semble qu’un droit doit toujours ĂȘtre pensĂ© et jugĂ© en fonction de son efficience. C’est pour cela que cette proposition ne se contente pas de dĂ©crĂ©ter un droit de prĂ©emption des salariĂ©s sur leur entreprise lorsque celle-ci est en vente, elle met les salariĂ©s en situation d’y parvenir. Pour cela, nous proposons diffĂ©rents dispositifs permettant aux salariĂ©s de travailler sur le projet de reprise en amont, car le dĂ©faut d’anticipation est l’un des grands obstacles Ă  la reprise. Cette possibilitĂ© pour les salariĂ©s d’évoquer et de travailler Ă  un projet de reprise s’inscrit pleinement dans le droit constitutionnel de chaque travailleur de participer, par l’intermĂ©diaire de ses dĂ©lĂ©guĂ©s, Ă  la dĂ©termination collective de la gestion des entreprises. L’article 1er propose de crĂ©er un droit de prĂ©emption des salariĂ©s lorsque le propriĂ©taire de plus de 50 % des parts sociales d’une SARL ou d’actions ou valeurs mobiliĂšres donnant accĂšs Ă  la majoritĂ© du capital d’une SA, ou encore d’un fonds de commerce, veut vendre. Ce droit est applicable dans les entreprises employant jusqu’à 249 salariĂ©s. ConcrĂštement, si les salariĂ©s n’ont pas achetĂ© le fonds de commerce ou les parts de l’entreprise au moment oĂč ils ont Ă©tĂ© informĂ©s de la vente, ils restent prioritaires. Ce droit de prĂ©emption se manifeste de la façon suivante lorsqu’un employeur trouve un acquĂ©reur, il doit le notifier aux salariĂ©s. L’employeur doit les informer du prix et des conditions de la vente, et leur donner un accĂšs aux documents comptables. Pendant deux mois, les salariĂ©s pourront se substituer au nouvel acquĂ©reur et devenir propriĂ©taires de l’entreprise. L’article 2 prĂ©voit d’amĂ©liorer le droit d’information des salariĂ©s. La reprise d’une entreprise ne peut pas ĂȘtre dĂ©cidĂ©e du jour au lendemain, il faut permettre aux salariĂ©s d’y rĂ©flĂ©chir et d’y travailler en amont. Cet article propose la crĂ©ation d’une heure mensuelle d’information syndicale, Ă  l’image des droits existant dans la fonction publique. Aujourd’hui encore, les syndicats rencontrent les plus grandes difficultĂ©s Ă  rĂ©unir les salariĂ©s. Du reste, dans les entreprises oĂč il existe un comitĂ© d’entreprise, ses Ă©lus pourront demander Ă  un expert d’étudier la faisabilitĂ© du projet, ce qui reprĂ©sente une garantie supplĂ©mentaire de rĂ©ussite. Enfin, en cas de vente, les salariĂ©s auront accĂšs Ă  la base de donnĂ©es Ă©conomiques et sociales, et pourront ainsi se faire une idĂ©e prĂ©cise de l’état de l’entreprise. Ces droits nouveaux permettront de prĂ©parer et de favoriser la reprise de l’entreprise par les salariĂ©s sous forme de coopĂ©rative. Tel est l’objet de cette proposition de loi. PROPOSITION DE LOI Article 1er Le code de commerce est ainsi modifiĂ© 1° Le chapitre Ier du titre IV du livre Ier est complĂ©tĂ© par une section V ainsi rĂ©digĂ©e Section 5 Droit de prĂ©emption des salariĂ©s Art. L. 141-33. – Lorsque le propriĂ©taire trouve un acquĂ©reur de son fonds de commerce, il doit le notifier aux salariĂ©s. Cette notification doit mentionner, les conditions de la vente, son prix et la facultĂ© ouverte aux salariĂ©s de consulter l’ensemble des documents comptables leur permettant de prendre connaissance de la situation Ă©conomique de l’entreprise. Cette notification vaut offre de vente au profit des salariĂ©s. Elle est valable pendant la durĂ©e de deux mois Ă  compter de sa rĂ©ception. Si au moins deux salariĂ©s regroupĂ©s acceptent l’offre, directement ou par l’intermĂ©diaire de leur mandataire, ils se substituent Ă  l’acquĂ©reur dans toutes les conditions de la vente. Les termes des quatre alinĂ©as prĂ©cĂ©dents sont reproduits dans chaque notification. Toute cession intervenue en mĂ©connaissance du prĂ©sent article peut ĂȘtre annulĂ©e Ă  la demande de tout salariĂ©. L’action en nullitĂ© se prescrit par deux mois Ă  compter de la date de publication de l’avis de cession du fonds. Art. L. 141-34. – Un salariĂ© peut agir devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance sous la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, Ă  tout moment, dĂšs lors qu’il a connaissance de l’imminence de la vente du fonds de commerce qui l’emploie en mĂ©connaissance de l’article L. 141-23, de l’article L. 141-28 ou de l’article L. 141-33. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance peut prendre toute mesure visant Ă  garantir l’application de ces textes. Il rend sa dĂ©cision dans un dĂ©lai de 8 jours. » 2° Le Chapitre X du titre III du livre II est complĂ©tĂ© par une session 3 ainsi rĂ©digĂ©e Section 3 Droits de prĂ©emption des salariĂ©s Art. L. 23-10-13. – Lorsque le ou les propriĂ©taires d’une participation reprĂ©sentant plus de 50 % des parts sociales d’une sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e ou d’actions ou valeurs mobiliĂšres donnant accĂšs Ă  la majoritĂ© du capital d’une sociĂ©tĂ© par actions trouve un acquĂ©reur pour ses parts, il doit le notifier aux salariĂ©s. Cette notification doit mentionner, les conditions de la vente, son prix et la facultĂ© ouverte aux salariĂ©s de consulter l’ensemble des documents comptables leur permettant de prendre connaissance de la situation Ă©conomique de l’entreprise. Cette notification vaut offre de vente au profit des salariĂ©s. Elle est valable pendant la durĂ©e de deux mois Ă  compter de sa rĂ©ception. Si au moins deux salariĂ©s regroupĂ©s acceptent l’offre, directement ou par l’intermĂ©diaire de leur mandataire, ils se substituent Ă  l’acquĂ©reur dans toutes les conditions de la vente. Les termes des quatre alinĂ©as prĂ©cĂ©dents sont reproduits dans chaque notification. Toute cession intervenue en mĂ©connaissance du prĂ©sent article peut ĂȘtre annulĂ©e Ă  la demande de tout salariĂ©. L’action en nullitĂ© se prescrit par deux mois Ă  compter de la date de publication de l’avis de cession du fonds. Art. L. 23-10-14. – Un salariĂ© peut agir devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance sous la forme des rĂ©fĂ©rĂ©s, Ă  tout moment, dĂšs lors qu’il a connaissance de l’imminence d’une vente ou d’une cession de parts sociales en mĂ©connaissance de l’article L. 23-10-1, de l’article L. 23-10-7 ou de l’article L. 23-10-13. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance peut prendre toute mesure visant Ă  garantir l’application de ces textes. Il rend sa dĂ©cision dans un dĂ©lai de 8 jours. » Article 2 Le code du travail est ainsi modifiĂ© 1° Le I de l’article L. 2325-35 est complĂ©tĂ© par un 7° ainsi rĂ©digĂ© 7° En vue de l’étude d’un projet de reprise de l’entreprise par les salariĂ©s. » ; 2° Le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 2323-7-2 est complĂ©tĂ© par une phrase ainsi rĂ©digĂ©e En cas d’offre de vente faite aux salariĂ©s conformĂ©ment aux articles L. 23-10-13 et L. 141-33 du code de commerce, ces derniers ont accĂšs Ă  la base de donnĂ©es Ă©conomiques et sociales. » ; 3° Le chapitre II du titre IV du livre Ier de la deuxiĂšme partie est complĂ©tĂ©e par une section 7 ainsi rĂ©digĂ©e Section 7 L’heure d’information syndicale Art. L. 2142-12. – Les sections syndicales sont autorisĂ©es Ă  tenir, pendant les heures de travail, des rĂ©unions mensuelles d’information. Ces rĂ©unions se tiendront dans les locaux syndicaux mis Ă  la disposition des sections syndicales en application de l’article L. 2142-8, ou, avec l’accord du chef d’entreprise, dans d’autres locaux mis Ă  leur disposition. Chacun des membres du personnel a le droit de participer Ă  l’une de ces rĂ©unions, dans la limite d’une heure par mois. Ce temps peut ĂȘtre dĂ©passĂ© en cas de circonstances exceptionnelles. »
Fraisde remorquage et de garde des véhicules routiers saisis conformément aux articles 209.1 et 209.2 du code de la sécurité favorisant un meilleur encadrement de l'économie numérique en matiÚre de commerce électronique, de transport rémunéré de personnes et d'hébergement touristique et modifiant diverses dispositions législatives (Projet de loi 150,
1 DĂ©finition de l'honorabilitĂ© professionnelle De nombreuses activitĂ©s commerciales, artisanales et industrielles, ainsi que certaines professions libĂ©rales sont soumises Ă  une autorisation d’établissement prĂ©alable. Pour obtenir cette autorisation d’établissement, la personne chargĂ©e de la gestion, de la direction, l’actionnaire ou l’associĂ© majoritaire de l'entreprise, peuvent avoir notamment Ă  justifier de leur honorabilitĂ© professionnelle. L’honorabilitĂ© vise Ă  garantir l’intĂ©gritĂ© de la profession ainsi que la protection des futurs cocontractants et clients. 2 L’honorabilitĂ© professionnelle comme condition d''exercice de la profession de transporteur de personnes ou de marchandises ou de loueur A titre d’exemple, l'exercice de la profession de transporteur ou de loueur suppose de respecter la rĂ©glementation des transports et impose de satisfaire Ă  la condition d’honorabilitĂ© professionnelle pour chacune des personnes suivantes L'entreprise, personne morale elle-mĂȘme ; Le commerçant, chef d'entreprise individuelle ; Les associĂ©s et les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s en nom collectif ; Les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e ; Les associĂ©s commanditĂ©s et les gĂ©rants des sociĂ©tĂ©s en commandite ; Le prĂ©sident du conseil d'administration, les membres du directoire et les directeurs gĂ©nĂ©raux des sociĂ©tĂ©s anonymes ; Le prĂ©sident et les dirigeants des sociĂ©tĂ©s par actions simplifiĂ©es ; Le gestionnaire de transport de l'entreprise. Selon le dĂ©cret n° 99-752 du 30 aoĂ»t 1999 relatif aux transports routiers de marchandises, modifiĂ© par le 28 dĂ©cembre 2011, une personne ne satisfait pas Ă  la condition d’honorabilitĂ© professionnelle lorsqu’elle fait l’objet - Soit de plusieurs condamnations mentionnĂ©es au bulletin n° 2 du casier judiciaire prononçant une interdiction d'exercer une profession commerciale ou industrielle - Soit de plusieurs condamnations mentionnĂ©es au bulletin n° 2 du casier judiciaire pour l'un des dĂ©lits suivants - infractions aux articles 221-6-1, 222-19-1, 222-20-1, 222-34 Ă  222-42, 223-1, 225-4-1 Ă  225-4-7, 314-1 Ă  314-4, 314-7, 321-6 Ă  321-12 et 521-1 du code pĂ©nal ex trafic de stupĂ©fiant, abus de confiance, - infractions aux articles L654-4 Ă  L654-15 du code de commerce ex peines complĂ©mentaires Ă  la banqueroute telle que l'interdiction d'exercer une profession commerciale ou industrielle, - infractions aux articles L221-2, L223-5, L224-16 Ă  L. 224-18, L231-1, L233-1, L233-2, L234-1, L234-8, L235-1, L235-3, L317-1 Ă  L317-4, L325-3-1, L412-1 et L413-1 du code de la route ex conduite d'un vĂ©hicule sans dĂ©tention du permis de conduire, refus de remettre le permis de conduire en raison du retrait de tous les points, - infractions aux articles L5224-1 Ă  L5224-4, L8114-1, L8224-1 Ă  L8224-6, L8234-1 et L8234-2, L8243-1 et L8243-2, L8256-1 Ă  L8256-8 du code du travail ex marchandage, prĂȘt illicite de main d'Ɠuvre, travail dissimulĂ©, - infractions aux articles L1252-5 Ă  L1252-7 non-respect de la rĂ©glementation relative au transport de matiĂšres dangereuses, L3242-2 Ă  L3242-5 non-respect des rĂšgles de la concurrence, L3315-4 Ă  L3315-6, L3452-6, L3452-7, L3452-9 et L3452-10 du code des transports ex exercice de l'activitĂ© sans autorisation, - infractions aux dispositions de l'article L541-46-5° du code de l'environnement non-respect de la rĂ©glementation relative au transport de dĂ©chets qui peuvent causer des nuisances portant atteinte Ă  la santĂ© de l'homme et Ă  l'environnement, - Soit de plusieurs amendes pour les contraventions visĂ©es - Ă  l'article R323-1 du code de la route non respect des obligations de contrĂŽle technique des vĂ©hicules, - aux articles R312-2 Ă  312-4 du code de la route non respect des rĂšgles relatives au poids total autorisĂ©, - aux articles 22 et 23 du dĂ©cret n°2007-1340 du 11 septembre 2007 non respect des obligations de qualification initiale et de formation continue des conducteurs et non prĂ©sentation des documents justificatifs, - Ă  l'article 3, paragraphe III du dĂ©cret n°86-1130 du 17 octobre 1986 ex dĂ©passement des temps de conduite. Les personnes physiques ci-dessus mentionnĂ©es qui souhaitent crĂ©er une activitĂ© de transport, diriger une entreprise de transport ou devenir gestionnaire de transport ne satisfont pas Ă  l'exigence d'honorabilitĂ© professionnelle lorsqu'elles ont fait l'objet de plusieurs des condamnations prĂ©-listĂ©es. Les personnes qui ne rĂ©sident pas en France ou qui rĂ©sident en France depuis moins de 5 ans doivent apporter la preuve qu'elles satisfont dans leur Etat de rĂ©sidence habituelle ou dans l'Etat de la rĂ©sidence habituelle prĂ©cĂ©dente Ă  la condition d'honorabilitĂ© professionnelle dĂ©finie par cet Etat pour l'accĂšs Ă  la profession de transporteur si l'Etat de rĂ©sidence habituelle est partie Ă  l'accord sur l'Espace Ă©conomique europĂ©en. Les personnes physiques qui dirigent une entreprise de transport ou sont gestionnaires de transport dans une entreprise inscrite au registre Ă©lectronique national des entreprises de transport par route, ne satisfont pas Ă  l'exigence d'honorabilitĂ© au regard de l'exercice de la profession lorsqu'elles font l'objet d'une dĂ©cision du prĂ©fet de rĂ©gion ayant prononcĂ© la perte de cette honorabilitĂ© au vu des condamnations pour des infractions prĂ©-listĂ©es. 3 La procĂ©dure prĂ©fectorale de la perte d’honorabilitĂ© dans la profession de transporteur de personnes ou de marchandises ou de loueur Lorsque le prĂ©fet de rĂ©gion est informĂ© d'une condamnation pĂ©nale ou d'une sanction prononcĂ©es dans un ou plusieurs Etats membres de l'Union europĂ©enne autres que la France Ă  l'encontre d'un gestionnaire de transport ou d'une entreprise en raison d'une ou plusieurs infractions mentionnĂ©es dans la liste prĂ©citĂ©, il engage la procĂ©dure administrative. Le prĂ©fet de rĂ©gion apprĂ©cie le caractĂšre proportionnĂ© ou non de la perte de l'honorabilitĂ© en fonction de l'incidence sur l'exercice de la profession aprĂšs avis de la commission rĂ©gionale des sanctions administratives. Le prĂ©fet de rĂ©gion avise la personne concernĂ©e des faits qui lui sont reprochĂ©s et de la sanction qu'elle encourt. La personne visĂ©e est mise Ă  mĂȘme de prĂ©senter ses observations Ă©crites ou orales dans un dĂ©lai de quinze jours. Elle a accĂšs au dossier et peut se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat. Au terme de cette procĂ©dure, le prĂ©fet de rĂ©gion peut prononcer la perte de l'honorabilitĂ© professionnelle. Cette dĂ©cision fixe la durĂ©e de la perte de l'honorabilitĂ©, qui ne peut excĂ©der deux ans lorsque la personne a Ă©tĂ© condamnĂ©e pour des contraventions ou la durĂ©e prĂ©vue aux articles 133-12 et suivants du code pĂ©nal et 782 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale lorsqu'elle a Ă©tĂ© condamnĂ©e pour des dĂ©lits. Si le prĂ©fet de rĂ©gion conclut que la perte de l'honorabilitĂ© constituerait une mesure disproportionnĂ©e, il peut dĂ©cider que l'honorabilitĂ© n'est pas remise en cause. Dans ce cas, les motifs qui sous-tendent cette dĂ©cision sont inscrits dans le registre Ă©lectronique national des entreprises de transport par route. Je suis Ă  votre disposition pour toute information ou action. PS Pour une recherche facile et rapide des articles rĂ©digĂ©s sur ces thĂšmes, vous pouvez taper vos "mots clĂ©s" dans la barre de recherche du blog en haut Ă  droite, au dessus de la photographie. Anthony BemAvocat Ă  la Cour27 bd Malesherbes - 75008 ParisTel 01 40 26 25 01 Email abem foyersde soins de longue durĂ©e (Loi de 2007 sur les), L.O. 2007, chap. 8. loi codifiĂ©e 9 dĂ©cembre 2021 – (date Ă  laquelle Lois-en-ligne est Ă  jour) maisons de courtage d'hypothĂšques, les prĂȘteurs hypothĂ©caires et les administrateurs d'hypothĂšques (Loi de

La loi du 31 juillet 2014 relative Ă  l’économie sociale et solidaire, dite loi Hamon[1] a créé, Ă  la charge de l’employeur, un nouveau dispositif d’information des salariĂ©s Ă  l’occasion de la cession de leur part, dans le but de favoriser la reprise de PME par les salariĂ©s, la loi Hamon a introduit un droit d’information prĂ©alable des salariĂ©s le DIPS, en cas de cession du fonds de commerce ou de la majoritĂ© des parts ou actions d’une part, afin de sensibiliser le personnel Ă  la reprise de la sociĂ©tĂ© dans l’hypothĂšse oĂč elle ferait l’objet d’un projet de cession, la loi impose aux sociĂ©tĂ©s de moins de 250 salariĂ©s d’informer tous les trois ans le personnel sur les conditions juridiques de la reprise d’une entreprise par ces la suite, la loi du 6 aoĂ»t 2015 pour la croissance, l’activitĂ© et l’égalitĂ© des chances Ă©conomiques, dite loi Macron[2] est venue amender la loi Hamon en rĂ©duisant notamment son champ d’application et en modifiant la sanction qui y est dĂ©crets du 28 dĂ©cembre 2015 [3] et du 4 janvier 2016 [4] viennent apporter des prĂ©cisions sur ces Le droit d’information prĂ©alable des salariĂ©s en cas de cession d’un fonds de commerce ou d’une cession de titresLa loi Hamon a introduit un droit d’information prĂ©alable des salariĂ©s, applicable depuis le 1ernovembre 2014, en cas de cession d’un fonds de commerce ou de droits sociaux. Cette obligation s’impose prĂ©alablement Ă  la rĂ©alisation de tout projet de cession rĂ©pondant aux critĂšres prĂ©vus par la loi afin de permettre aux salariĂ©s de prĂ©senter une offre de dispositif initial prĂ©voyait que l’obligation d’information prĂ©alable Ă©tait limitĂ©e -aux entreprises n’ayant pas l’obligation de mettre en place un CE moins de 50 salariĂ©s ainsi qu’aux PME de moins de 250 salariĂ©s[5] ; et-aux cessions de fonds de commerce ou de participation reprĂ©sentant plus de 50% des titres d’une SARL ou d’une sociĂ©tĂ© par violation de cette obligation Ă©tait sanctionnĂ©e par la nullitĂ© de la cession que tout salariĂ© pouvait demander dans un dĂ©lai de prescription de deux mois Ă  compter de la publication de la cession en cas de cession de fonds de commerce ou de la date Ă  laquelle l’ensemble des salariĂ©s en avaient Ă©tĂ© informĂ©s en cas de cession de droits sociaux. Cependant, saisi d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ©, le Conseil constitutionnel a invalidĂ© la sanction prĂ©vue en cas de dĂ©faut d’information des salariĂ©s le 17 juillet 2015.[6]Les principales modifications apportĂ©es au DIPS par la loi Macron et le dĂ©cret d’application du 28 dĂ©cembre 2015 sont entrĂ©es en vigueur le 1er janvier 2016.‱ La restriction du champ d’application du dispositif La loi Hamon avait ouvert le champ d’application du dispositif Ă  tous les cas de cession », englobant ainsi la vente mais aussi la donation, la fiducie, l’apport, loi Macron a restreint le champ d’application du DIPS qui est dĂ©sormais applicable seulement en cas de vente » d’un fonds de commerce ou d’une participation majoritaire d’une SARL ou d’une sociĂ©tĂ© par actions.‱ La modification de la sanction DĂ©sormais, en cas de non-respect du DIPS, la nullitĂ© de la vente n’est plus encourue. La juridiction saisie d’une action en responsabilitĂ© pourra uniquement prononcer, Ă  la demande du ministĂšre public, une amende civile d’un montant maximum Ă©quivalent Ă  2% du montant du prix de vente.‱ Fixation de la date de rĂ©ception de l’information en cas d’information par LRAR Ă  la date de premiĂšre prĂ©sentation Lorsque l’information des salariĂ©s est effectuĂ©e au moyen d’une lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, la date Ă  laquelle l’information est rĂ©putĂ©e avoir Ă©tĂ© reçue est la date de la premiĂšre prĂ©sentation de la lettre, au lieu de la date de la remise de la lettre au destinataire comme prĂ©vu prĂ©cĂ©demment le salariĂ© aurait ainsi pu faire Ă©chec Ă  la procĂ©dure d’information en ne se dĂ©plaçant pas pour rĂ©cupĂ©rer le courrier.‱ Modification du point de dĂ©part du dĂ©lai d’information de deux mois prĂ©vu pour les entreprises n’ayant pas de comitĂ© d’entreprise Dans les sociĂ©tĂ©s qui n'ont pas l'obligation de mettre en place un CE, les salariĂ©s doivent ĂȘtre informĂ©s du projet de vente au plus tard deux mois avant la vente, afin de permettre Ă  un ou plusieurs salariĂ©s de prĂ©senter une offre d'achat de cette dĂ©lai de deux mois est dĂ©sormais apprĂ©ciĂ© au regard de la date de cession qui est entendue comme la date de conclusion du contrat de vente signing et non plus au regard de la date de transfert de propriĂ©tĂ© closing comme prĂ©vu initialement.[7]En pratique, cette modification a un impact sur le calendrier des opĂ©rations, puisque le DIPS devra ĂȘtre purgĂ© avant la signature du contrat de vente Ă  l’exclusion de la possibilitĂ© de faire figurer la purge de ce droit comme une condition suspensive Ă  rĂ©aliser entre le signing et le closing. En principe, le DIPS est purgĂ© grĂące Ă  la signature de lettres de renonciation par l’ensemble des salariĂ©s concernĂ©s avant la signature du contrat de vente, ou Ă  dĂ©faut par l’expiration du dĂ©lai des deux L’obligation d’information triennale des salariĂ©s sur la reprise de leur entreprise La loi Hamon impose aux sociĂ©tĂ©s commerciales incluant donc notamment les SNC contrairement au DIPS de moins de 250 salariĂ©s[8] d’informer tous les trois ans le personnel sur les conditions juridiques de la reprise d’une entreprise par les salariĂ©s, sur ses avantages et ses difficultĂ©s, ainsi que sur les dispositifs d’aide dont ils peuvent bĂ©nĂ©ficier. La finalitĂ© de l’obligation d’information triennale est de sensibiliser le personnel Ă  la reprise de la sociĂ©tĂ© en cas de projet de cession de cette loi Macron prĂ©cise que l’information porte Ă©galement sur les orientations gĂ©nĂ©rales de l’entreprise relatives Ă  la dĂ©tention de son capital, notamment sur le contexte et les conditions d’une cession de l’entreprise et, le cas Ă©chĂ©ant, sur le contexte et les conditions d’un changement capitalistique pĂ©riodique d’information est entrĂ©e en vigueur grĂące Ă  la parution du dĂ©cret du 4 janvier 2016 qui dĂ©termine, d’une part le contenu des informations devant ĂȘtre fournies aux salariĂ©s par l’employeur, et d’autre part, les modalitĂ©s de communication aux salariĂ©s.‱ Le contenu des informations Ă  communiquer par l’employeur aux salariĂ©s au titre de l’information triennale 1° Les principales Ă©tapes d'un projet de reprise d'une sociĂ©tĂ©, en prĂ©cisant les avantages et les difficultĂ©s pour les salariĂ©s et pour le cĂ©dant ;2° Une liste d'organismes pouvant fournir un accompagnement, des conseils ou une formation en matiĂšre de reprise d'une sociĂ©tĂ© par les salariĂ©s ;3° Les Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©raux relatifs aux aspects juridiques de la reprise d'une sociĂ©tĂ© par les salariĂ©s, en prĂ©cisant les avantages et les difficultĂ©s pour les salariĂ©s et pour le cĂ©dant ;4° Les Ă©lĂ©ments gĂ©nĂ©raux en matiĂšre de dispositifs d'aide financiĂšre et d'accompagnement pour la reprise d'une sociĂ©tĂ© par les salariĂ©s ;5° Une information gĂ©nĂ©rale sur les principaux critĂšres de valorisation de la sociĂ©tĂ©, ainsi que sur la structure de son capital et son Ă©volution prĂ©visible ;6° Le cas Ă©chĂ©ant, une information gĂ©nĂ©rale sur le contexte et les conditions d'une opĂ©ration capitalistique concernant la sociĂ©tĂ© et ouverte aux salariĂ©s.‱ Les modalitĂ©s de communication La prĂ©sentation de ces informations prend la forme Ă©crite ou orale. Lorsqu’elle est faite oralement, elle est donnĂ©e par le reprĂ©sentant lĂ©gal de la sociĂ©tĂ© ou son dĂ©lĂ©gataire Ă  l’occasion d’une rĂ©union Ă  laquelle les salariĂ©s doivent avoir Ă©tĂ© convoquĂ©s par tout moyen leur permettant d'en avoir peut donner aux salariĂ©s l’adresse Ă©lectronique d’un ou plusieurs sites internet comportant les informations en question, Ă  l’exception des deux derniers points 5° critĂšres de valorisation de la sociĂ©tĂ© et 6° contexte et conditions d’une opĂ©ration capitalistique ouverte aux salariĂ©s pour lesquels une information spĂ©cifique est il convient de souligner que la loi Macron a prĂ©vu une exception au DIPS liĂ©e Ă  l’obligation d’information triennale. Elle prĂ©voit que le DIPS n’est pas applicable Ă  l’occasion d’une opĂ©ration de vente de fonds de commerce ou de plus de 50% des parts d’une sociĂ©tĂ©, dĂšs lors qu’au cours des douze mois qui prĂ©cĂšdent cette vente, celle-ci a dĂ©jĂ  fait l’objet d’une information dans le cadre du dispositif d’information pĂ©riodique.[1] Loi n°2014-856 du 31 juillet 2014.[2] Loi n°2015-990 du 6 aoĂ»t 2015.[3] DĂ©cret du 28 dĂ©cembre 2015, entrĂ© en vigueur le 1er janvier 2016.[4] DĂ©cret du 4 janvier 2016, entrĂ© en vigueur le 6 janvier 2016.[5] Pour ĂȘtre qualifiĂ©e de PME, la sociĂ©tĂ© de moins de 250 salariĂ©s doit en outre rĂ©aliser un chiffre d’affaires annuel n’excĂ©dant pas 50 M€ ou un total de bilan n’excĂ©dant pas 43 M€.[6] Conseil Constitutionnel, 17 juillet 2015, n°2015-475 QPC.[7] Articles et du Code de commerce.[8] Cette obligation s’applique Ă  un plus grand nombre de sociĂ©tĂ©s que le DIPS dans la mesure oĂč les seuils en termes de chiffre d’affaires et de total de bilan ne s’appliquent pas pour l’information triennale.

sousrĂ©serve des dispositions relatives Ă  l'apport en sociĂ©tĂ© des fonds de commerce prĂ©vues aux articles l. 141-21 et l. 141-22, toute vente ou cession de fonds de commerce, consentie mĂȘme sous condition ou sous la forme d'un autre contrat, ainsi que toute attribution de fonds de commerce par partage ou licitation, est, sauf si elle intervient en
La publication au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales prĂ©vue Ă  l'article L. 141-12 contient les indications mentionnĂ©es Ă  l'article R. 123-211. La publication dans un support habilitĂ© Ă  recevoir les annonces lĂ©gales prĂ©vue Ă  l'article L. 141-12 est effectuĂ©e sous forme d'extrait ou d'avis et contient les indications suivantes 1° Sauf lorsqu'il s'agit d'un acte authentique, les date, volume et numĂ©ro de la perception auprĂšs de laquelle l'acte contenant mutation est enregistrĂ© ou, en cas de simple dĂ©claration prescrite par les articles 638 et 653 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts, la date et le numĂ©ro du rĂ©cĂ©pissĂ© de cette dĂ©claration et dans les deux cas, l'indication du bureau oĂč ont eu lieu ces opĂ©rations ; 2° La date de l'acte ; 3° En ce qui concerne l'ancien et le nouveau propriĂ©taire, leurs nom, prĂ©noms et domicile s'il s'agit de personnes physiques, leurs dĂ©nomination ou raison sociale et adresse du siĂšge social s'il s'agit de personnes morales ; 4° La nature et le siĂšge du fonds ; 5° Le prix stipulĂ©, y compris les charges ou l'Ă©valuation ayant servi de base Ă  la perception des droits d'enregistrement ; 6° L'indication du dĂ©lai fixĂ© par l'article L. 141-14 pour les oppositions ; 7° Une Ă©lection de domicile dans le ressort du tribunal. . 105 415 15 323 216 339 357 62

articles l 141 1 et suivants du code de commerce