ThĂ©oet Hugo dans le mĂȘme bateau. Partager. Informations pratiques . Du mercredi 27 avril 2016 au mardi 3 mai 2016 . PrĂ©sentation. Assistez Ă  nos sĂ©ances exclusives de THEO & HUGO DANS LE MEME BATEAU au mk2 Beaubourg - Mercredi 27 avril Ă  11h05 et 13h10 en prĂ©sence des rĂ©alisateurs Olivier DUCASTEL et Jacques MARTINEAU pour une prĂ©sentation en avant sĂ©ance.
Le Stade Toulousain Tennis Club organise les Internationaux de tennis sur les terres battues des Sept Deniers Ă  Toulouse du 28 aoĂ»t au 4 septembre prochain. Pour la premiĂšre fois, les joueurs disputeront le tournoi en tant qu’épreuve de la catĂ©gorie Challenger 80 voir encadrĂ©. Une montĂ©e en grade notable sur le circuit international de tennis professionnel. De quoi rendre fier Marc Tiersonnier, prĂ©sident du club historique depuis plus de cinq ans, qui a vu cette compĂ©tition Ă©clore ces derniĂšres annĂ©es. Interview. Les Internationaux de Toulouse, tournoi organisĂ© par le Stade Toulousain Tennis Club, dĂ©butent dimanche au complexe sportif des Sept Deniers © Stade Toulousain Tennis Club Pourquoi le Stade Toulousain a-t-il dĂ©cidĂ© de crĂ©er, lui aussi, une grande compĂ©tition de tennis dĂšs 2018 en organisant les Internationaux de tennis de Toulouse ? L’histoire est partie des meilleurs joueurs du club. Ils Ă©taient classĂ©s, Ă  l’époque, au-delĂ  de la 300e place mondiale. MalgrĂ© leur trĂšs bon niveau, ce classement ne leur permettait pas de disputer de grandes compĂ©titions, notamment en France, avec des sommes Ă©levĂ©es de prize-money gains empochĂ©s en fonction des rĂ©sultats, ndlr. Avec les installations dont bĂ©nĂ©ficie le Stade Toulousain Tennis Club, nous nous sommes dit que nous devions tout de mĂȘme essayer de crĂ©er une compĂ©tition oĂč ces joueurs locaux, rĂ©gionaux et nationaux puissent s’exprimer, sans avoir Ă  voyager Ă  l’étranger. Aussi, il existait autrefois un Grand Prix mondial qui Ă©tait organisĂ© au Palais des sports de Toulouse. La compĂ©tition s’est arrĂȘtĂ©e aprĂšs l’explosion d’AZF. Par le biais des Internationaux de Toulouse, nous avons voulu organiser Ă  nouveau un tournoi international dans la ville. Et ceci en commençant Ă  moindre Ă©chelle, dans la troisiĂšme division du tennis professionnel la catĂ©gorie des Futures, ndlr. Pour la premiĂšre fois cette annĂ©e, le tournoi est rentrĂ© dans la catĂ©gorie des ATP Challenger 80, correspondant Ă  la deuxiĂšme division du circuit mondial voir encadrĂ©. Une fiertĂ© ? Les deux premiĂšres Ă©ditions 2018, 2019 des Internationaux de Toulouse Ă©taient en effet organisĂ©es dans le plus haut niveau de la troisiĂšme division, avec un prize-money de 25 000 euros pour l’ensemble des joueurs. Ce niveau correspondait Ă  celui de nos joueurs Ă  l’époque, qui ont d’ailleurs remportĂ© les deux finales. Mais ces derniers ont Ă©voluĂ© plus vite que le tournoi ! Alors, comme eux, nous avons voulu monter de catĂ©gorie. Pour cela, dĂšs 2020, nous avons candidatĂ© auprĂšs de l’Association des Tennismen Professionnels ATP pour que la compĂ©tition toulousaine devienne une Ă©preuve du tournoi Challenger 80. Et ainsi, intĂ©grer la deuxiĂšme division de tennis professionnel. Le cahier des charges est plus lourd mais nous disposons de toutes les installations nĂ©cessaires Ă  l’organisation de ce genre d’évĂ©nement. L’ATP a donc acceptĂ© notre dossier il y a deux ans. Mais avec la crise de la Covid-19, les deux derniĂšres Ă©ditions des Internationaux de Toulouse ont Ă©tĂ© annulĂ©es. Cette annĂ©e, ce sera donc effectivement la premiĂšre fois que la compĂ©tition est organisĂ©e en tant qu’épreuve de l’ATP Challenger. Et nous en sommes trĂšs fiers. Mais c’est avant tout une grande responsabilitĂ©, il faut que tout roule. Les Internationaux de tennis de Toulouse montent d’un niveau Les Internationaux de Toulouse ont donc vu passer des joueurs locaux devenus des grands noms du tennis, comme Benjamin Bonzi et Hugo Gaston. L’ambition de ce tournoi est, aussi, de faire Ă©merger les espoirs ? Nous appelons ce genre de tournois les “Futures”. Cela signifie qu’ils ont pour objectif de mettre en lumiĂšre les jeunes joueurs qui s’entraĂźnent encore avec la FĂ©dĂ©ration française de tennis. Mais le passage des Internationaux en circuit Challenger change un peu la donne. Les sportifs prĂ©sents Ă  Toulouse Ă  partir de dimanche sont en effet classĂ©s entre la 100Ăšme et la 250Ăšme place mondiale. Soit Ă  un niveau trĂšs Ă©levĂ©. L’ambition reste toutefois de laisser un terrain d’expression aux jeunes joueurs français. Il existe d’ailleurs les “wild cards”. Autrement dit, des invitations que le club et la FĂ©dĂ©ration française de tennis distribuent Ă  des jeunes joueurs qui ne correspondent pas aux critĂšres communs de sĂ©lection, mais que nous estimons ĂȘtre capable de jouer Ă  un tel niveau de compĂ©tition. Personnellement, je vais les accorder Ă  des licenciĂ©s du Stade Toulousain, c’est normal. Arthur Raymond, Maxence BrovillĂ©, Axel Garcian et ThĂ©o ArribagĂ© devraient ainsi en bĂ©nĂ©ficier. La fĂ©dĂ©ration privilĂ©gie aussi des joueurs français, donc peut-ĂȘtre qu’ils en feront partie. La liste n’est pas encore officielle, je ne peux rien dire de plus dessus. MĂȘme si Benjamin Bonzi 50Ăšme mondial, Hugo Gaston 71Ăšme mondial en simple, puis Hugo Nys 61Ăšme mondial, Fabien Reboul 71Ăšme mondial, Sadio Doumbia 76Ăšme mondial, en double seront absents, Ă©tant Ă  New York pour l’US Open, nos espoirs locaux ont les moyens de faire de bons rĂ©sultats. Il va y avoir du grand spectacle. Lionnel Barthes, directeur du tournoi, Laurent Darcos, prĂ©sident du ComitĂ© de Tennis Haute-Garonne, Ugo Mola, parrain, Benjamin Bonzi, Hugo Gaston, Laurence ArribagĂ©, adjointe Mairie de Toulouse et Marc Tiersonnier lors de l’édition 2019 des Internationaux de Toulouse © Stade Toulousain Tennis Club Un Ă©vĂ©nement international organisĂ© par un club historique Est-ce que vous comptez sur ce genre d’évĂ©nement pour faire parler du Stade Toulousain Tennis ? Oui, il est Ă©galement question de communication. Le tournoi permet de faire connaĂźtre Toulouse et le Stade Toulousain Ă  l’international. C’est un club historique qui fĂȘtera ses 100 ans l’annĂ©e prochaine, pour ce qui est de la section tennis. Car il faut savoir que le Stade Toulousain est un club omnisports, avec plus d’une dizaine de disciplines. Il y a de l’athlĂ©tisme, de la natation, de l’escrime
 Toutefois, il est certain que 99 % de la renommĂ©e du club est assurĂ©e par le Stade Toulousain rugby. Maintenant, la section tennis est moins connue du grand public, mais trĂšs connue dans le monde tennistique. Elle a vu passer de grands noms du sport français, comme Walter Spanghero, figure du rugby international qui a occupĂ© la prĂ©sidence 1985 ou encore le pilote automobile Xavier Lapeyre 1993. Le tennis a eu du succĂšs auprĂšs du grand public jusqu’aux annĂ©es 70. Puis, comme partout en France, il y a eu une pĂ©riode de dĂ©samour pour la discipline, par effet de mode. Aujourd’hui, la renommĂ©e s’est stabilisĂ©e. Pour preuve, l’effectif du Stade Toulousain Tennis augmente d’à peu prĂšs 10 % chaque annĂ©e. Le club compte dĂ©sormais 1 300 membres et nous ne souhaitons pas en accueillir davantage, pour une question de confort. Depuis quelques annĂ©es, vous faites confiance Ă  des joueurs locaux pour monter une Ă©quipe professionnelle. Pourquoi ? Je considĂšre le club comme une rampe de lancement pour les joueurs locaux, afin qu’ils atteignent le niveau international. Nous les aidons financiĂšrement, nous sommes trĂšs attachĂ©s Ă  eux. Mais l’objectif final reste qu’un jour, ils n’aient plus besoin de nous. La Pro Team s’est formĂ©e dans cet esprit il y a prĂšs de trois ans. Elle est composĂ©e de jeunes joueurs français Hugo Gaston, Benjamin Bonzi, Sadio Doumbia, Hugo Nys, Arthur Cazaux, Fabien Reboul, Arthur Reymond, Paul Cayre, Maxence BrovillĂ©, Axel Garcian, ThĂ©o ArribagĂ©, pour ce qui est de l’équipe masculine, Ă  90 % originaire de la rĂ©gion. La plupart des Ă©quipes françaises recrutent des joueurs internationaux, qui viennent une quinzaine de jours en France pour disputer des tournois, prendre leur chĂšque, puis rentrer dans leurs pays. La fĂ©dĂ©ration française de tennis essaie d’ailleurs de lutter contre ce phĂ©nomĂšne en imposant des quotas de Jeunes Issus de la Formation Française JIFF dans les compĂ©titions. Le Stade Toulousain n’est pas du tout dans cette optique-lĂ . Notre ambition n’est pas de recruter des joueurs Ă©trangers pour remporter des compĂ©titions interclubs. Bien au contraire, nous souhaitons faire dĂ©coller les joueurs locaux vers le haut niveau international. Et ils nous le rendent bien, ils sont trĂšs attachĂ©s au club et viennent souvent taper la balle avec les plus jeunes. PremiĂšre victoire aux championnats de France de tennis pour Toulouse Le Stade Toulousain n’est peut-ĂȘtre pas dans l’optique de remporter des tournois interclubs, mais la Pro Team a remportĂ© le championnat de France l’annĂ©e derniĂšre. Qu’avez-vous ressenti ? C’est la premiĂšre fois dans l’histoire du club que l’équipe professionnelle remporte le championnat de France. Étant donnĂ© que l’ensemble des joueurs sont issus de la formation toulousaine, leur victoire a donnĂ© un bel Ă©clairage sur la politique du club de faire jouer des adhĂ©rents “locaux”. L’impact Ă©tait trĂšs positif. Pourtant, nous ne nous attendions pas tellement Ă  cette victoire. Les compĂ©titions interclubs se disputent Ă  un niveau trĂšs Ă©levĂ©. Pendant le tournoi, les joueurs de la Pro Team ont jouĂ© contre des personnalitĂ©s mieux classĂ©es qu’eux Ă  l’international. Mais leur implication et leur solidaritĂ© ont fait la diffĂ©rence. Cela ne veut toutefois rien dire pour la saison prochaine. DĂ©jĂ , parce que les joueurs de haut niveau du circuit français conservent leur haut niveau. Mais aussi parce que cette annĂ©e, les interclubs tombent en mĂȘme temps que les phases finales de la Coupe Davis. Si l’équipe de France les dispute, Benjamin Bonzi ne sera pas prĂ©sent aux interclubs. Et il se peut qu’Hugo Gaston non plus. De plus, j’espĂšre qu’Arthur Cazaux sera entiĂšrement remis de sa pubalgie. Donc nous verrons bien, nous ne sommes pas Ă  l’abri de belles surprises
 Les joueurs de tennis professionnels s’affrontent toute l’annĂ©e sur un circuit international. C’est Ă  dire qu’ils peuvent disputer des tournois dans le monde entier au cours de la saison. L’accĂšs aux diffĂ©rents tournois dĂ©pend de leur classement mondial puisque les tournois limitent les inscriptions Ă  un certain nombre de joueurs. S’ils ne sont pas assez bien classĂ©s dans la hiĂ©rarchie mondiale, ils ont parfois le droit d’accĂ©der aux qualifications. Dans ce cas, ils doivent disputer plusieurs tours avant de gagner leur place dans le tableau principal. Pour schĂ©matiser, les joueurs qui sont dans le Top 100 s’affrontent sur le circuit principal, l’ATP Tour. C’est le circuit que l’on voit le plus dans les mĂ©dias avec les Grand Chelems, les Masters 1000, ATP 500 et ATP 250. Ceux qui sont moins bien classĂ©s se battent sur le circuit ATP Challenge Tour, sorte de 2Ăšme division. Puis, il existe une 3Ăšme division, l’ITF Men’s World Tennis Tour avec les tournois appelĂ©s Futures. À l’intĂ©rieur de chaque division, les tournois sont eux aussi rĂ©partis en diffĂ©rentes catĂ©gories selon les gains et les points ATP qui servent pour le classement qui sont Ă  remporter. Les Internationaux de Toulouse sont donc passĂ©s cette annĂ©e de Future Ă  Challenger donc plus attrayants pour les joueurs. Faisant partie de la catĂ©gorie Challenger 80, le vainqueur rĂ©cupĂšrera 80 points ATP pour son classement mondial.
Cineuropa- le meilleur du cinéma européen. Cineuropa - le meilleur du cinéma européen. Choisissez votre langue en | es | fr | it. Review : Les Nuits de Mashhad (2022) Critique : The Italian Recipe (2022) Critique : Dashcam (2021) Critique : Marcel! (2022) Critique : Fragile Memory (2022) Critique : Feu follet (2022) Critique : Sans filtre (2022) Critique : Close (2022) Critique :
Culture Les rĂ©alisateurs Jacques Martineau e tOlivier Ducastel Ă  Paris, le 9 fĂ©vrier 2010 © AFP/Archives/FRANCOIS GUILLOT RĂ©compensĂ© par le Teddy Award du public Ă  la derniĂšre Berlinale, "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau", en salles mercredi, met en scĂšne de façon inĂ©dite et sensible une romance homosexuelle confrontĂ©e Ă  la menace du sida. Ce film, huitiĂšme long mĂ©trage des cinĂ©astes français Olivier Ducastel et Jacques Martineau, donne l'illusion d'avoir Ă©tĂ© tournĂ© en temps rĂ©el, rappelant l'esprit et le souffle de la Nouvelle vague. Il dĂ©bute par une longue scĂšne de sexe non simulĂ© dans la "backroom" d'un sexclub de Paris, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 16 ans. La Commission de classification a toutefois estimĂ© que "ThĂ©o et Hugo dans un mĂȘme bateau" ne mĂ©ritait pas une interdiction totale aux mineurs, sans attendre le nouveau texte rĂ©glementaire promis par la nouvelle ministre de la Culture. Fin fĂ©vrier, Audrey Azoulay a annoncĂ© son intention de modifier les critĂšres sur lesquels repose l'interdiction des films aux moins de 18 ans, afin de "conforter" les avis de la commission de classification et de limiter les recours en justice. Une dĂ©cision qui fait suite aux victoires judiciaires d'une association proche des milieux catholiques traditionalistes contre plusieurs films dont "La Vie d'AdĂšle" d'Abdellatif Kechiche ou "Love" de Gaspar NoĂ©. La ministre s'appuie sur les propositions contenues dans un rapport du Centre national du cinĂ©ma CNC qui prĂ©conise d'abandonner l'interdiction "automatique" d'un film aux mineurs lorsque celui-ci "comporte des scĂšnes de sexe non simulĂ©es ou de trĂšs grande violence". - L'Ă©motion indicible du coup de foudre - Couple Ă  la ville comme Ă  la scĂšne, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, duo de cinĂ©astes rĂ©vĂ©lĂ© par "Jeanne et le garçon formidable" 1998 et "DrĂŽle de FĂ©lix" 2000, cĂ©lĂšbrent dans ce nouveau film la naissance d'un amour entre deux garçons, insistant pour la premiĂšre fois sur l'Ă©motion indicible du coup de foudre et du dĂ©sir sexuel qui peut faire oublier la prĂ©vention du sida. Abordant leur sujet de façon presque documentaire Ă  certains moments, les rĂ©alisateurs signent une rĂ©elle et Ă©mouvante histoire d'amour, oĂč les sentiments plus forts que tout rĂ©sistent Ă  l'adversitĂ©. AprĂšs une rencontre dans l'anonymat des corps et une Ă©treinte passionnĂ©e, ThĂ©o et Hugo, magistralement interprĂ©tĂ©s par Geoffrey CouĂ«t, vu dans le Saint-Laurent de Bertrand Bonello, et la rĂ©vĂ©lation François Nambot, se dĂ©grisent en pleine nuit dans les rues de Paris. A l'aune de leur amour naissant mais aussi de la menace qui pĂšsent sur eux, du fait de leur imprudence. "Nous savions dĂšs que nous avons lancĂ© l'Ă©criture, qu'il nous faudrait rester dans ce que nous appelons la catĂ©gorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cinĂ©ma français. Cela nous a offert une grande libertĂ©", explique Olivier Ducastel. "Cela ne valait pas la peine de se mettre en marge si c'Ă©tait pour produire Ă  la fin des images Ă©dulcorĂ©es. Nous voulions vĂ©rifier qu'il Ă©tait possible de filmer la sexualitĂ© en s'Ă©cartant Ă  la fois des interdits moraux et de la grammaire classique des films pornographiques", ajoute-t-il. Pour la premiĂšre fois, la prophylaxie prĂ©-exposition PrEP, nouvelle stratĂ©gie de prĂ©vention du VIH Ă  mettre en place 48 heures aprĂšs un rapport sexuel Ă  risque, est Ă©galement abordĂ©e au cinĂ©ma de façon explicite et pĂ©dagogique. 22/04/2016 113523 - Paris AFP - © 2016 AFP Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau" une "love story" gay face Ă  la menace du sida
Avecleur dernier film, ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau, Jacques Martineau et Olivier Ducastel reviennent en force.ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau marque le retour Ă  l’écran d’un acteur qui avait Ă  peu prĂšs disparu : le SIDA.Ce n’est pas que la thĂ©matique Ă©tait devenue indĂ©tectable ces derniĂšres annĂ©es mais l’épidĂ©mie Ă©tait devenue historique, anecdotique, elle
Film Comédie sentimentale, France, 2016, 1h37Moins de 16 ansVFHDDÚs qu'il voit Hugo un soir trÚs tard dans un sex-club, Théo est subjugé. Leurs deux corps finissent par se rencontrer dans une étreinte passionnée. Les deux jeunes hommes partent ensemble et se mettent à déambuler dans la nuit. Hugo, séropositif en traitement depuis longtemps, réalise que Théo n'a pas utilisé de préservatif...Critiques presseEntre 5 et 7 heures du matin, ils se rencontrent, s'aiment. Un superbe exercice de mise en scÚne, un regard franc et généreux sur l'amour gay. Continuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorieContinuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorie
Lasaison 2022 du Supersevens, qui porte le nom de In Extenso Supersevens d'aprĂšs son sponsor du moment, est la troisiĂšme Ă©dition de cette compĂ©tition de rugby Ă  sept.Elle se dĂ©roule sur trois Ă©tapes estivales du 13 aoĂ»t 2022 au 27 aoĂ»t 2022 suivi d'une Ă©tape de finales organisĂ©e le 13 novembre 2022 Ă  la Paris La DĂ©fense Arena.Elle oppose les quatorze clubs de Top 14, les Ballet des corpsDerriĂšre un titre affichant des faux airs de comptine, le nouveau film d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau s’exhibe pourtant d’entrĂ©e de jeu dans une cruditĂ© la plus totale, par une sĂ©quence d’ouverture Ă  la fois dĂ©stabilisante et envoĂ»tante. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et Hugo se remarquent, se dĂ©sirent, se tournent autour et finissent par cĂ©der Ă  une pulsion de l’instant, fiĂ©vreuse et intense. Cette longue scĂšne de sexe, d’une durĂ©e de vingt minutes, introduit le spectateur au cƓur d’une ambivalence qui exprime d’emblĂ©e certains enjeux du film, Ă  la fois esthĂ©tiques et narratifs. Dans la cruditĂ© de ce qu’elle livre Ă  la perception du spectateur – la pĂ©nombre rougeĂątre des backrooms permettant ici de ne pas tout montrer – cette sĂ©quence de sexe non simulĂ©e parvient Ă  recrĂ©er un espace et une atmosphĂšre d’intimitĂ©, dans un champ filmique baignĂ© pourtant par la nuditĂ© des partenaires. Sur fond d’une musique Ă©lectro entraĂźnante, les corps de ThĂ©o et Hugo inscrivent leur rencontre dans une temporalitĂ© en quelque sorte dĂ©rĂ©glĂ©e, qui s’exprimera pleinement dans un fragment fantasmĂ©, aux allures presque kitsch, digne d’une toile de Pierre et Gilles. Un simple Ă©change de regards entre les deux hommes suffit alors pour suspendre pendant quelques minutes le temps de la narration, et mieux isoler et extirper leurs corps de cette chorĂ©graphie nocturneL’habilitĂ© du film consiste alors Ă  faire de cet apparent dĂ©rĂšglement de la rencontre une vĂ©ritable richesse narrative. Que reste-t-il Ă  dĂ©couvrir de l’autre lorsque l’on vient de cĂ©der au dĂ©sir de l’instant ? Le dĂ©sir amoureux garde-t-il des conditions de possibilitĂ© d’émergence ? Une perspective que semble tout de suite menacer la crainte de la transmission du VIH, car si Hugo fait rapidement l’aveu Ă  ThĂ©o – de maniĂšre dĂ©tournĂ©e – de sa sĂ©ropositivitĂ©, l’immĂ©diatetĂ© du dĂ©sir a dĂ©jĂ  fait baisser la garde des deux hommes. La temporalitĂ© du film semble alors subir elle aussi de plein fouet et par ricochet cet aveu d’Hugo, et fait coĂŻncider le temps rĂ©el avec le temps du rĂ©cit. Alors que la rencontre entre les deux hommes a lieu vers 4h30 du matin, nous les quitterons vers 6h, dans un Paris qui s’éveille au moment du premier utilisation du temps rĂ©el Ă©vite la revendication de l’exercice de style a contrario, par exemple, de Victoria de Sebastian Schipper, autre film noctambule pour mieux Ă©pouser la temporalitĂ© propre aux personnages et leur permettre de jongler entre l’urgence de trouver un traitement de post-exposition au virus, et l’irrĂ©sistible envie de dĂ©couvrir l’autre. Impossible Ă©galement, pendant ces 90 minutes, de ne pas penser Ă  l’angoisse que vit ClĂ©o de 5 Ă  7, dans le film d’AgnĂšs Varda, dans lequel le temps rĂ©el se confondait avec l’attente de la rĂ©ponse mĂ©dicale. Le temps rĂ©el devient ici celui de la dĂ©ambulation de ThĂ©o et Hugo, du quartier de SĂ©bastopol jusqu’à Stalingrad et Anvers, et permet aux rĂ©alisateurs d’explorer un Paris presque vide, marginal, qui laisse un champ filmique aussi vaste que du cadreLa dĂ©ambulation nocturne des personnages se transforme ainsi en une ballade improvisĂ©e, modelĂ©e par les alĂ©as des discussions auxquelles se livrent les deux hommes, entre le dĂ©voilement de soi et des instants, imprĂ©visibles, de rupture et de fermeture Ă  l’autre. Un brin littĂ©raires, les rĂ©pliques du film deviennent les symptĂŽmes de ce jeu de sĂ©duction, et portent en elles les cheminements intĂ©rieurs et spontanĂ©s des deux hommes. C’est comme si nous avions fabriquĂ© de l’amour » fait par exemple remarquer Hugo Ă  la sortie du club. C’est peut-ĂȘtre ce mĂȘme jeu de langage qui impose au film, comme malgrĂ© lui, une filiation avec certains archĂ©types cinĂ©matographiques de la Nouvelle Vague » le cadre filmique devient un espace de crĂ©ation, un cadre mouvant, comme s’il obĂ©issait entiĂšrement Ă  la trajectoire improvisĂ©e des deux hommes. À ce titre, cette nouvelle rĂ©alisation rappelle Ă©galement quelques instants de marche nocturne de Jean et Lara dans Les Nuits fauves, non tant dans le croisement thĂ©matique de la maladie que dans la mise en situation de personnages rĂ©els comme dans le film de Cyril Collard, le mĂ©decin interprĂšte ici son propre rĂŽle. Ou encore lors de cette sĂ©quence matinale de mĂ©tro parisien, durant laquelle les passagers rĂ©els deviennent les figurants d’un cadre filmique qui laisse peut-ĂȘtre esquisser les prĂ©misses d’un rapprochement amoureux. C’est d’ailleurs dans cette ambition que se dessine peut-ĂȘtre la plus belle gĂ©nĂ©rositĂ© du film inscrire les personnages dans un cadre filmique en perpĂ©tuel mouvement, grĂące Ă  des travellings nocturnes, qui deviennent peut-ĂȘtre les tentatives de ThĂ©o et Hugo pour repousser ensemble les limites psychologiques du cadre dans lequel pourrait les enfermer la maladie. AvantpremiĂšre du film THEO & HUGO DANS LE MEME BATEAU au mk2 Beaubourg le lundi 18 avril Ă  20h00 en prĂ©sence de l'Ă©quipe du film : - Les rĂ©alisateurs Olivier DUCASTEL et Jacques MARTINEAU - Les comĂ©diens François NAMBOT et Geoffrey COUËT. Attention : film interdit aux - 16 ans. Les Ă©vĂ©nements de la semaine . En savoir plus. SĂ©ances VFSTF : avec Le nouveau film de Jacques Martineau et Olivier Ducastel, ThĂ©o & Hugo sans dans le mĂȘme bateau, se dĂ©voile Ă  travers une premiĂšre bande-annonce sulfureuse. Le film, prĂ©sentĂ© Ă  la Berlinale 2016, sortira le 27 avril dans les salles. amour passionnel entre deux hommes Ă  Paris Olivier Ducastel et Jacques Martineau, s'apprĂȘtent Ă  sortir leur nouveau long-mĂ©trage, ThĂ©o & Hugo sont dans le mĂȘme bateau. Cette fois, le tandem raconte l'histoire de ThĂ©o & Hugo, deux jeunes hommes qui se rencontrent dans un sex-club et qui vont dĂ©ambuler dans les rues nocturnes de Paris, se laissant aller Ă  leur dĂ©sir et leur amour naissant. Le film a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© au Festival de Film de Berlin 2016 dans la section Panorama. Les deux jeunes comĂ©diens Geoffrey Couet et François Nambot se glissent dans la peau de ThĂ©o & Hugo. Sortie prĂ©vue le 27 avril 2016. Source allocinĂ© 2 ‱ ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau est un film dramatique romantique Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Olivier Ducastel et Jacques Martineau, sorti en 2016. ‱ Il a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© dans la catĂ©gorie « Panorama » et projetĂ© au Festival international du film de Berlin en fĂ©vrier 2016, oĂč les rĂ©alisateurs ont obtenu le prix de Public du
Offrez gratuitement la lecture de cet article Ă  un proche ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau, rĂ©cit poignant en temps rĂ©el » L’article sera disponible Ă  la lecture pour votre bĂ©nĂ©ficiaire durant les 72h suivant l’envoi de ce formulaire, en cliquant sur le lien reçu par e-mail. Assurez-vous que la personne Ă  laquelle vous offrez l’article concernĂ© accepte de communiquer son adresse e-mail Ă  L’Express. Les informations renseignĂ©es dans ce formulaire sont destinĂ©es au Groupe L’Express pour l’envoi de l’article sĂ©lectionnĂ© Ă  votre proche, lequel sera informĂ© de votre identitĂ©. Pour toute information complĂ©mentaire, consulter notre Politique de protection des donnĂ©es. C’est envoyĂ© ! Vous venez d’offrir Ă  mail l’article suivant ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau, rĂ©cit poignant en temps rĂ©el »
. 203 191 20 58 128 284 427 454

theo et hugo dans le meme bateau