ModalitĂ©spratiques. Formulaires. L’employeur qui envoie un salariĂ© Ă  l’étranger pour des raisons professionnelles doit signaler ce dĂ©tachement au prĂ©alable au Centre commun de la sĂ©curitĂ© sociale (CCSS). Le CCSS examine ensuite la demande et dĂ©termine si la protection sociale luxembourgeoise peut ĂȘtre maintenue. Les donnĂ©es codĂ©es de chaque utilisateur sont modulĂ©es directement au niveau du module laser via le courant d’entrĂ©e Figure III-6. Nous avons utilisĂ©, pour la simulation, un composant de la bibliothĂšque optique de COMSIS LASER-SYSTEME. donnĂ©es codĂ©es Ă©lectriques de l’utilisateur LASER- SYSTEME 116 Sortie en puissance optique du signal Figure III-6 Modulation direct avec LASER-SYSTEME. Pour un bon fonctionnement du laser, il est fortement conseillĂ© de rester en fonctionnement continu, c’est-Ă -dire conserver en permanence une polarisation IP au dessus du courant de seuil du laser. En effet, avoir un des niveaux de modulation IP-Imod en dessous du seuil signifie alterner un Ă©tat allumĂ© et un Ă©tat Ă©teint du laser fonctionnement impulsionnel, alterner l’émission stimulĂ©e et l’émission spontanĂ©e. Or l’émission spontanĂ©e nĂ©cessite un temps de rĂ©ponse de plusieurs nanosecondes et limite donc le dĂ©bit de transmission. Il est possible de dĂ©crire ce laser soit par ses paramĂštres physiques internes coefficient de gain diffĂ©rentiel, facteur de compression de gain, durĂ©e de vie des photons 
, soit par des grandeurs "systĂšme", souvent plus accessibles, notamment par les constructeurs courant de seuil, RIN, rendement 
. Ce sont ces derniĂšres qui seront utilisĂ©es. Les paramĂštres du laser simulĂ© sont rĂ©sumĂ©s dans le Tableau III-3. LASER-SYSTEME Longueur d’onde 1550 nm Taux d’amortissement 2 GHz Ă  100 mA Courant de seuil 25 mA Bande Ă  -3 dB 10 GHz Ă  100 mA Rendement 0,25 W/A Espacement entre mode 1 nm Largeur de raie 5 MHz Ă  60 mA Bruit RIN -145 dB/Hz Ă  100 mA Tableau III-3 paramĂštres caractĂ©ristiques du laser systĂšme Les donnĂ©es codĂ©es sont envoyĂ©es directement sur le laser par le bloc SĂ©quence binaire alĂ©atoire » prĂ©cĂ©demment dĂ©crit cf. chapitre II . Ce composant laser sera Ă©galement utilisĂ© dans le schĂ©ma de modulation Emetteur dans le cas de la modulation externe DonnĂ©es Code destinataire I Courant polarisation l Commande du modulateur F$ S laser E O E-A Modulateur externe fibre PIN PIN 117 intĂ©grateur Figure III-7 liaison simulĂ©e dans le cas de la modulation externe 0 T dĂ©cision L’émetteur est constituĂ© d’une source optique Ă©mettant une onde pure suivie d’un modulateur externe, commandĂ© par une tension externe reprĂ©sentative de l’information Ă  transmettre donnĂ©es codĂ©es de l’utilisateur. Le courant d’injection du laser n’est plus modulĂ© Figure III-8. DonnĂ©es Ă©lectriques codĂ©es de l’utilisateur Driver Courant continu LASER- SYSTEME Modulateur Figure III-8 Principe de la modulation externe Sortie en puissance optique du signal Dans un premier temps nous avons utilisĂ© un modulateur Ă©lectro-absorbant MEA. Pour la simulation. Le modĂšle de modulateur externe de type Ă©lectro-absorbant disponible dans la bibliothĂšque de COMSIS s’appelle Modulateur-Electro-Absorption. Il est reprĂ©sentĂ© comme suit O E E-A ModĂšle de simulation du 1 UNIVERSITE DE LIMOGES Ecole DoctoraPage 7 RemerciementsPage 11 SOMMAIREPage 14 and 15 Chapitre II ......................Page 17 Introduction GĂ©nĂ©ralePage 20 and 21 performances de la liaison. En partPage 23 and 24 1. Chapitre I ....................Page 25 and 26 Equation 1-1.......................Page 27 and 28 Introduction Aujourd’hui, le sectPage 29 and 30 ♣ FTTC Fiber To The Curb La tPage 31 and 32 ♣ Pour la voix et les donnĂ©es lePage 33 and 34 Ă©mettre. Les diffĂ©rents signaux sPage 35 and 36 II Description d’une liaison optiPage 37 and 38 dP dt dN dt = A = I e ⎛ − ⎝ Page 39 and 40 II-1-B La modulation des donnĂ©es APage 41 and 42 Plusieurs types de modulateurs extePage 43 and 44 dP dt = 4 π 4π 2 dn nL i i λ LE Page 45 and 46 Figure 1-12 Courbe de transmissioPage 47 and 48 Ξ0 n0 Ξ 27 φ Figure 1-14 Lois Page 49 and 50 ‱ la dispersion du matĂ©riau elPage 51 and 52 ⎛ 2π2π dn1 ⎞⎛2πc⎞ tmat =Page 53 and 54 Figure 1-16 Courbes de dispersion Page 55 and 56 Pour mettre en Ă©vidence l’influePage 57 and 58 On notera e z, t Bexp j Page 59 and 60 II-2-D Les effets non linĂ©aires LePage 61 and 62 ‱ la bande passante. Elle permet Page 63 and 64 II-3-B Les photodiodes Ă  avalanchePage 65 and 66 i 2 2+ X = opt 2 qS . M . B q P On Page 67 and 68 II-5 Circuit de rĂ©cupĂ©ration d’Page 69 and 70 Conclusion Ce chapitre a permis de Page 71 and 72 [11] Vodhanel, Elrefit, MPage 73 II CHAPITRE II Etude thĂ©orique dPage 76 and 77 Figure II-1 Codage Spectral OCDMAPage 78 and 79 Équation II-38....................Page 80 and 81 Que ce soit en temps ou en longueurPage 82 and 83 Dans cette section, nous allons Ă©tPage 84 and 85 Nous pouvons diviser l’expressionPage 86 and 87 Plus gĂ©nĂ©ralement, dans le cas haPage 88 and 89 ∞ N −1 2 2 1 1 ⎛N−1⎞⎛W Page 90 and 91 Donc prob g I t = 0 k Page 92 and 93 Figure II-6 comparaison des perfoPage 94 and 95 N ∞ F−1 ∑∑∑ rt = m P Page 96 and 97 La puissance optique est alors dĂ©fPage 98 and 99 III-3 PhotorĂ©cepteur dans un systPage 100 and 101 Avec 1 q0 S = Pr ⎡ ⎣Z ts Page 102 and 103 ' c +∞ i k ∫ f S = ” sPage 104 and 105 Une comparaison entre l’approximaPage 106 and 107 Description de la mĂ©thode ConsidPage 108 and 109 Dans notre systĂšme = − Page 110 and 111 III-3-B Dans le cas d’une photodiPage 112 and 113 logPe 0 -1 -2 -3 -4 -5 -6 -7 -8 -Page 114 and 115 III-3-C Comparaison des performancePage 116 and 117 Conclusion Ce chapitre a permis de Page 118 and 119 [41] K. Yu and N. Park, Design oPage 120 and 121 [64] de Marchis,” Code Page 122 and 123 102Page 124 and 125 Figure III-1 ReprĂ©sentation des dPage 126 and 127 106Page 128 and 129 I-2 L’extrapolation de la queue dPage 130 and 131 COMSIS considĂšre que les niveaux dPage 132 and 133 DĂ©bit binaire Mbit/s 112 D PourcPage 134 and 135 Pe thĂ©orique 2 i 2 N−1−i N −Page 138 and 139 Les paramĂštres caractĂ©ristiques dPage 140 and 141 Iph = + Iobs + Ibruit Avec SPage 142 and 143 Le temps de rĂ©ponse du laser, le cPage 144 and 145 principe de la modulation de phase Page 146 and 147 Les TEB qui seront prĂ©sentĂ©s avecPage 148 and 149 Les courbes sont superposĂ©es pour Page 150 and 151 Nous avons utilisĂ© un code OOC 18Page 152 and 153 1,E-02 1,E-03 1,E-04 TEB 1,E-05 1,EPage 154 and 155 Amplitude du lobe central H LargePage 156 and 157 TEB 1,E-01 1,E-02 1,E-03 1,E-04 1,EPage 158 and 159 Impact de la dispersion en fonctionPage 160 and 161 chromatique pĂ©nalise la qualitĂ© dPage 162 and 163 1 Amplitude dB 0 -1 -2 -3 -4 -5 -Page 164 and 165 Sur la Figure III-33 on sait que, qPage 166 and 167 La courbe de la probabilitĂ© d’erPage 168 and 169 V-3 Annulation SĂ©rie [84] Le princPage 170 and 171 V-3-A Une seule Ă©limination Page 172 and 173 P r e10 2 = + 2 1 W f 2 L ⎛ 1 W Page 174 and 175 prob prob prob prob 1 I2 ≄ SPage 176 and 177 1,E+00 0 1 2 3 4 5 1,E-01 1,E-02 1,Page 178 and 179 158Page 180 and 181 [77] Y. Zouine, C. A Berthelemot 182 and 183 162Page 184 and 185 En vue d’amĂ©liorer les performanPage 186 and 187 166Page 188 and 189 systems»,IEEE workshop on StatistiPage 190 and 191 170 Commentairede l'article L. 411-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale sur l'accident du travail Commentaire d'article - 5 pages - Droit autres branches. L'assurance contre les accidents du travail est l'une des branches du droit social les plus anciennes. Elle est issue de la loi du 9 avril 1898. Par la suite, plusieurs lois sont venues Ă©tendre
Constitue un accident du travail un Ă©vĂ©nement ou une sĂ©rie d’évĂ©nements survenus Ă  des dates certaines par le fait ou Ă  l’occasion du travail dont il est rĂ©sultĂ© une lĂ©sion corporelle. Ainsi peuvent bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge spĂ©cifique aux accidents du travail, les personnes victimes d’agression ou ayant subi un choc Ă©motionnel au temps et au lieu du travail et qui dĂ©veloppent Ă  la suite des faits, des pathologies dues au stress post traumatique. L’article du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale qui pose en principe que tout accident survenu par le fait ou Ă  l’occasion du travail quelle qu’en soit la cause est considĂ©rĂ© comme un accident du travail, institue une prĂ©somption d’imputabilitĂ© de l’accident du travail. La Cour de cassation considĂšre que les juges du fond apprĂ©cient souverainement si un accident est survenu par le fait ou Ă  l’occasion du travail. Cass. Civ. 2, 1er juillet 2003 n° Un entretien ou une rĂ©union avec votre employeur sont de nature Ă  vous provoquer une dĂ©pression nerveuse pris en charge au titre des accidents du travail DĂšs lors qu’elle a constatĂ© qu’une dĂ©pression nerveuse Ă©tait apparue soudainement deux jours aprĂšs un entretien d’évaluation au cours duquel lui avait Ă©tĂ© notifiĂ© un changement d’affectation, et consĂ©cutive, selon l’expertise mĂ©dicale technique, Ă  cet entretien, la cour d’appel de Bordeaux Ă©tait fondĂ©e Ă  en dĂ©duire qu’il s’agissait d’un accident du travail. Cass. Civ. 2, 1er juillet 2003 n° Cour d’Appel de Bordeaux, 21 mars 2002 n° 173868 Par ailleurs, la prĂ©somption d’imputabilitĂ© demeure lorsque l’accident aggrave un Ă©tat pathologique prĂ©existant. Lorsqu’un accident du travail entraĂźne l’aggravation d’un Ă©tat pathologique prĂ©existant n’occasionnant pas lui mĂȘme d’incapacitĂ©, la totalitĂ© de l’incapacitĂ© du travail rĂ©sultant de cette aggravation doit ĂȘtre prise en charge par la lĂ©gislation des accidents du travail. Un syndrome dĂ©pressif rĂ©actionnel Ă  pression psychologique mĂ©dicalement constatĂ©, ayant gĂ©nĂ©rĂ© un arrĂȘt de travail peut ĂȘtre la consĂ©quence immĂ©diate et soudaine d’évĂ©nements liĂ©s Ă  une rĂ©union de travail au cours de laquelle une salariĂ©e a Ă©tĂ© soudainement prise Ă  partie et a subi diffĂ©rents reproches de la part de tous les participants. Cour d’appel d’Agen 10 novembre 2009 n° 08/01037,425 - Une lettre de votre employeur est de nature Ă  vous provoquer une dĂ©pression nerveuse pris en charge au titre des accidents du travail Aux termes de l’article L 411-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale, est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou Ă  l’occasion du travail Ă  toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă  quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ». Si ce texte Ă©dicte une prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail d’un accident survenu au lieu et au temps du travail, le caractĂšre professionnel d’un accident non survenu au temps et au lieu du travail peut ĂȘtre reconnu si la victime Ă©tablit qu’il est survenu par le fait du travail. Ainsi, le contenu d’un courrier de l’employeur est de nature Ă  provoquer un traumatisme psychologique pris en charge au titre des accidents du travail. Cour d’Appel de Riom, 21 juin 2011 n° 10/02124 Éric ROCHEBLAVE Avocat SpĂ©cialiste en Droit Social Barreau de Montpellier Blog de l’ActualitĂ© du Droit du travail
IX - L'article L. 951-1 du code de la sécurité sociale est modifié comme suit : 1o Le premier alinéa est remplacé par les dispositions suivantes : « Il est institué une commission de contrÎle des mutuelles et des institutions de prévoyance.

Le malaise d’un salariĂ© lors d’une visite mĂ©dicale au service de santĂ© au travail qualifiĂ© d’accident du travail RĂ©fĂ©rence Cass., 2e civ., 6 juillet 2017 n° F-P+B, CPAM de la Haute Garonne c/ StĂ© Kuehne Nagel AĂ©rospace et Industry RĂ©sumĂ© Un salariĂ© victime d’un malaise entraĂźnant son dĂ©cĂšs dans la salle d’attente du service de santĂ© au travail lors d’une visite mĂ©dicale pĂ©riodique inhĂ©rente Ă  l’exĂ©cution de son contrat de travail est placĂ© sous l’autoritĂ© et la surveillance de son employeur. Il bĂ©nĂ©ficie donc d’une prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail et entre ainsi dans le champ d’application de la lĂ©gislation professionnelle. Mots-clĂ©s accident du travail, malaise, locaux du service de santĂ© au travail, visite mĂ©dicale pĂ©riodique, prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail, reconnaissance Note rĂ©alisĂ©e par Marion TournĂ©, Etudiante en M2 Droit et management de la santĂ© au travail, sous la direction de CĂ©line Leborgne-Ingelaere, MCF en droit privĂ©. Jusqu’à prĂ©sent, la Cour de cassation affirmait que l’accident subi au temps et au lieu de travail Ă©tait prĂ©sumĂ© ĂȘtre un accident du travail[1]. Aujourd’hui, par son arrĂȘt en date du 6 juillet 2017, la deuxiĂšme Chambre civile de la Cour de cassation opĂšre une reformulation de ce principe. En effet, la Cour confirme que la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail repose sur le rapport d’autoritĂ© et de surveillance entre le salariĂ© et son employeur. En l’espĂšce, un salariĂ© est victime d’un malaise auquel il succombe, le 30 mai 2013, au sein de la salle d’attente du service de santĂ© au travail alors qu’il allait passer une visite mĂ©dicale pĂ©riodique. La sociĂ©tĂ© a dĂ©clarĂ© l’accident Ă  la caisse primaire d’assurance maladie de Haute Garonne qui l’a pris en charge au titre de la lĂ©gislation professionnelle. Toutefois, le malaise s’est produit un jeudi matin, jour durant lequel il ne travaillait pas dans son entreprise. Ainsi, la sociĂ©tĂ© saisit la juridiction de sĂ©curitĂ© sociale et demande l’inopposabilitĂ© de cette dĂ©cision. La Cour d’appel de Toulouse accueille favorablement la demande de la sociĂ©tĂ©, dans un arrĂȘt en date du 10 mai 2016. En effet, selon la Cour d’appel de Toulouse, le malaise dont a Ă©tĂ© victime le salariĂ© s’est produit un jour durant lequel le salariĂ© ne travaillait pas au sein de l’entreprise. Par consĂ©quent, le malaise a eu lieu en dehors du lieu de travail habituel. Par ailleurs, il est survenu en dehors de tout fait accidentel soudain puisque la victime n’effectuait Ă  ce moment-lĂ  aucun effort particulier. De fait, la preuve de la matĂ©rialitĂ© du malaise n’est pas rapportĂ©e. Ainsi, selon la Cour d’appel de Toulouse, le salariĂ© n’avait pas Ă  bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail. La caisse primaire d’assurance maladie se pourvoit alors en cassation devant la deuxiĂšme Chambre civile afin que l’arrĂȘt de la Cour d’appel de Toulouse soit annulĂ© et cassĂ©. Le salariĂ© faisant un malaise entrainant sa mort au sein du service de santĂ© au travail, dans le cadre d’une visite mĂ©dicale pĂ©riodique, peut-il bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail en raison du seul rapport d’autoritĂ© qui l’unit Ă  son employeur ? La deuxiĂšme Chambre civile de la Cour de cassation, dans un arrĂȘt en date du 6 juillet 2017, accueille favorablement la demande de la caisse primaire d’assurance maladie. En effet, la Cour de cassation casse et annule l’arrĂȘt rendu par la Cour d’appel de Toulouse le 10 mai 2016 sur le fondement de l’article L. 411-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale et affirme que le salariĂ© est au temps et au lieu de travail tant qu’il est soumis Ă  l’autoritĂ© et Ă  la surveillance de son employeur. En consĂ©quence, le salariĂ© qui a Ă©tĂ© victime d’un malaise dans les locaux du service de santĂ© au travail alors qu’il attendait pour passer une visite mĂ©dicale pĂ©riodique, visite inhĂ©rente Ă  l’exĂ©cution de son contrat de travail, doit bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©somption d’imputabilitĂ©. Il sera judicieux de rappeler les rĂšgles permettant la qualification de l’évĂ©nement en accident de travail en distinguant l’accident survenu par le fait du travail de l’accident survenu Ă  l’occasion du travail Partie 1. Enfin, dans le cas d’espĂšce, il conviendra de remarquer que la Cour de cassation se fonde uniquement sur le rapport d’autoritĂ© qui unit le salariĂ© Ă  son employeur pour reconnaitre le malaise en accident du travail Partie 2. La qualification d’accident de travail et la prĂ©somption d’imputabilitĂ© Dans cette affaire, alors que la Cour de cassation et la caisse primaire d’assurance maladie affirment que le malaise a eu lieu Ă  l’occasion du travail A, pour la sociĂ©tĂ© et la Cour d’appel celui-ci est causĂ© par le fait du travail B. La qualification d’accident survenu par le fait du travail par la sociĂ©tĂ© et la Cour d’appel En l’espĂšce, la sociĂ©tĂ© ne souhaite pas que le malaise du salariĂ© soit reconnu au titre de la lĂ©gislation professionnelle. D’ailleurs, la Cour d’appel, dans son arrĂȘt du 10 mai 2016 se fonde sur un argument factuel. En effet, lors du malaise ayant entrainĂ© sa mort qui s’est produit un jeudi entre 10 heures et 11 heures selon la dĂ©claration, le salariĂ© ne travaillait pas au sein de l’entreprise. Il se trouvait dans la salle d’attente du service de santĂ© au travail, afin de passer une visite mĂ©dicale pĂ©riodique. Ainsi, pour la Cour d’appel l’accident s’est produit en dehors du lieu de travail. De plus, la Cour argue que l’accident mortel n’a pas Ă©tĂ© soudain puisque le salariĂ© n’effectuait aucun effort particulier lorsqu’il est survenu. Ainsi, la preuve du caractĂšre soudain n’aurait pas Ă©tĂ© rapportĂ©e. En se rĂ©fĂ©rant Ă  l’article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale, il y a lieu de constater qu’ est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenu par le fait ou Ă  l’occasion du travail Ă  toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă  quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise »[2]. Ainsi, selon la Cour d’appel le malaise serait intervenu par le fait du travail, autrement dit, en dehors du lieu et du temps de travail, par consĂ©quent, il ne pouvait pas bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©somption d’imputabilitĂ©. DĂšs lors, lorsque l’accident ne se produit pas au temps et au lieu de travail, le salariĂ© ne peut pas se prĂ©valoir de la prĂ©somption d’imputabilitĂ©, toutefois la qualification d’accident du travail n’est pas pour autant exclue puisque le salariĂ© peut rapporter la preuve que l’accident a eu lieu par le fait du travail »[3]. Or, la Cour de cassation dĂ©fend une autre thĂšse. La qualification du malaise d’accident survenu Ă  l’occasion du travail par la Cour de Cassation et la caisse primaire d’assurance maladie En l’espĂšce, la caisse primaire a reconnu le malaise mortel du salariĂ© au titre de la lĂ©gislation professionnelle. La Cour de cassation affirme quant Ă  elle que le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail puisque l’accident a eu lieu Ă  l’occasion » du travail. Quels sont les arguments de la Cour de cassation ? Tout d’abord, la Cour de cassation affirme que le temps nĂ©cessitĂ© par les visites mĂ©dicales pĂ©riodiques est assimilĂ© Ă  du temps de travail ». L’accident serait alors survenu sur un lieu considĂ©rĂ© comme professionnel. En effet, l’obligation de se prĂ©senter Ă  une visite mĂ©dicale Ă©tant inhĂ©rente au contrat de travail et donc, a fortiori, au pouvoir de direction de l’employeur, les services de mĂ©decine du travail devaient Ă  juste titre ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des lieux professionnels »[4]. Par consĂ©quent, le salariĂ© victime d’un malaise mortel se trouvait bien sur un lieu professionnel Ă©tant donnĂ© que la visite mĂ©dicale pĂ©riodique est inhĂ©rente Ă  son contrat de travail. Ensuite, il convient de prĂ©ciser que la qualification professionnelle de l’accident du travail ne pourra ĂȘtre Ă©cartĂ©e que si la sociĂ©tĂ© arrive Ă  prouver que le malaise mortel du salariĂ© a une origine totalement Ă©trangĂšre au travail[5]. Et c’est d’ailleurs ce qu’a tentĂ© de faire la sociĂ©tĂ© dans le cas d’espĂšce. En effet, l’employeur a tentĂ© en vain de renverser la prĂ©somption d’imputabilitĂ© en revendiquant le fait que le salariĂ© Ă©tait atteint d’une hĂ©patite C, ce qui reprĂ©sentait alors un facteur de risque majeur[6]. Toutefois, la Cour de cassation n’a pas retenu cet argument et affirme au contraire que le malaise mortel du salariĂ© au sein des locaux du service de santĂ© au travail est un accident du travail. Enfin, la Cour de cassation fonde sa dĂ©cision sur le rapport d’autoritĂ© qui lie le salariĂ© Ă  son employeur au visa de l’article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Ainsi, dĂšs lors qu’il est soumis Ă  l’autoritĂ© et Ă  la surveillance de son employeur, le salariĂ© est prĂ©sumĂ© ĂȘtre au temps et au lieu de travail. De fait, peu importe que l’accident se soit produit dans un local extĂ©rieur pourvu que le salariĂ© se soit rendu au sein de celui-ci dans un but professionnel[7]. En d’autres termes, la Cour de cassation fait primer le rapport d’autoritĂ© sur le critĂšre de lieu et de temps de travail. La qualification d’accident du travail ayant pour seul fondement le rapport d’autoritĂ© unissant le salariĂ© Ă  son employeur En l’espĂšce, la Cour de cassation affirme que le fondement de la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail relĂšve du rapport d’autoritĂ© qui lie le salariĂ© Ă  son employeur A. Alors, il faudra observer une nouvelle formulation du principe accompagnant l’article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale B. La qualification du malaise en accident du travail uniquement fondĂ© sur le rapport d’autoritĂ© entre le salariĂ© et son employeur En l’espĂšce, dans l’arrĂȘt du 6 juillet 2017, la deuxiĂšme Chambre civile de la Cour de cassation casse et annule l’arrĂȘt de la Cour d’appel de Toulouse au motif que le salariĂ© est au temps et au lieu de son travail tant qu’il est soumis Ă  l’autoritĂ© et Ă  la surveillance de son employeur ». En effet, la Cour de cassation prĂ©cise que la visite mĂ©dicale pĂ©riodique que devait passer le salariĂ© Ă©tait inhĂ©rente Ă  l’exĂ©cution de son contrat de travail. Au regard de l’article du Code du travail, il convient d’indiquer que le temps nĂ©cessitĂ© par les visites et les examens mĂ©dicaux, y compris les examens complĂ©mentaires, est soit pris sur les heures de travail des travailleurs sans qu’aucune retenue de salaire puisse ĂȘtre opĂ©rĂ©e, soit rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsque ces examens ne peuvent avoir lieu pendant les heures de travail »[8]. De ce fait, la visite mĂ©dicale pĂ©riodique qui devait se dĂ©rouler en dehors du temps de travail du salariĂ© doit ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©e comme du temps de travail effectif. Quelles sont alors les consĂ©quences de cette qualification sur le lien qui unit le salariĂ© Ă  son employeur ? Aux termes de l’article du Code du travail, le temps de travail effectif correspond au temps pendant lequel le salariĂ© est Ă  la disposition de l’employeur et se conforme Ă  ses directives sans pouvoir vaquer librement Ă  des occupations personnelles »[9]. Le salariĂ© se trouvait donc sous l’autoritĂ© de l’employeur. Partant, cette rĂšgle s’applique Ă©galement au salariĂ© en mission qui n’est pas forcĂ©ment au temps et au lieu de travail mais qui doit tout de mĂȘme demeurer dans les limites de sa mission pour bĂ©nĂ©ficier de la lĂ©gislation professionnelle », et pour lequel le critĂšre d’autoritĂ© est Ă©largi aux risques que les fonctions occasionnent »[10]. Enfin, en principe, l’apprĂ©ciation du rapport de subordination est laissĂ©e Ă  la seule apprĂ©ciation souveraine des juges du fond comme le rappelle l’arrĂȘt du 20 dĂ©cembre 2001 de la Chambre sociale de la Cour de cassation[11]. Or, il en est autrement dans le cas d’espĂšce. En l’espĂšce, la Cour de cassation conserve le contrĂŽle de la valeur des Ă©lĂ©ments retenus » et affirme que le critĂšre d’autoritĂ© permet Ă  lui seul de faire jouer la prĂ©somption d’imputabilitĂ© »[12]. DĂšs lors, la preuve de la matĂ©rialitĂ© de l’évĂ©nement n’avait pas Ă  ĂȘtre rapportĂ©e. Le renversement de la formulation classique de l’article L. 411-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale GĂ©nĂ©ralement, la Cour de cassation a pour habitude de retenir que l’accident subi au temps et au lieu de travail est prĂ©sumĂ© ĂȘtre un accident du travail »[13]. Comme cela a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© ci-dessus, il est donc sous l’autoritĂ© de son employeur, Ă  moins que l’employeur rĂ©ussisse Ă  prouver que le malaise a eu lieu en raison d’une cause totalement Ă©trangĂšre au travail. Or, ici, dans le cas d’espĂšce, la Cour de la cassation considĂšre que tant qu’il est soumis Ă  l’autoritĂ© et Ă  la surveillance de l’employeur, le salariĂ© est au temps et au lieu de son travail. DĂšs lors, cet arrĂȘt prĂ©sente l’intĂ©rĂȘt de rappeler que le fondement de la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail de l’accident est le rapport d’autoritĂ© qui unit le salariĂ© Ă  son employeur »[14]. C’est en ce sens que la formulation est nouvelle. La Cour de cassation renverse alors la formulation classique selon laquelle l’accident subi au temps et au lieu de travail est prĂ©sumĂ© ĂȘtre un accident du travail »[15]. En dĂ©finitive, l’arrĂȘt de la deuxiĂšme Chambre civile de la Cour de cassation en date du 6 juillet 2017 renouvelle la formulation classique d’un principe emblĂ©matique reposant sur l’article du Code de la sĂ©curitĂ© sociale. DĂ©sormais, la prĂ©somption d’imputabilitĂ© au travail lors d’un accident professionnel relĂšverait uniquement du rapport d’autoritĂ© qui unissait le salariĂ© Ă  son employeur. Toutefois, il serait judicieux de se demander si la solution retenue aurait Ă©tĂ© identique dans l’hypothĂšse oĂč le salariĂ© aurait demandĂ© Ă  passer une visite mĂ©dicale Ă  l’insu de son employeur comme le prĂ©voit l’article du Code du travail[16], mais les juges de la sĂ©curitĂ© sociale ne sont pas encore aller aussi loin dans leurs rĂ©flexions[17]. Ainsi, il conviendra de retenir que le critĂšre de l’origine professionnelle de l’évĂ©nement se substitue au critĂšre du temps de travail, utilisĂ© par la jurisprudence antĂ©rieure. [1] Cass. 2e civ., 4 juillet 2007 n° [2] [3] WILLMAN Christophe, ImputabilitĂ© d’un accident du travail, hors temps et lieu de travail », Lexbase Hebdo – Edition sociale, n°707, 20 juillet 2017, p. 3. [4] MARTIN RĂ©my, Un accident survenu lors d’une visite mĂ©dicale, hors du temps de travail, est-il constitutif d’un accident du travail ? », Gazette du Palais, n°43, 12 dĂ©cembre 2017, p. 53. [5] RJS, Octobre 2017, SĂ©curitĂ© sociale n°702. [6] D. Un malaise survenant dans la salle d’attente du mĂ©decin du travail dans le cadre d’une visite pĂ©riodique est un accident du travail », Jurisprudence Sociale Lamy, n°439, 10 octobre 2017. [7] TAURAN Thierry, Observations sous Cour de cassation 2e civ., 6 juillet 2017, n° M. X
 c/ SociĂ©tĂ© Kuehne Nagel Aerospace et Industry, RDSS, n°5, 30 octobre 2017, [8] [9] [10] ASQUIINAZI-BAILLEUX Dominique Le critĂšre d’autoritĂ© permet Ă  lui seul la qualification d’accident du travail », La Semaine Juridique Social, n°35, 5 septembre 2017, act. 1270, [11] Cass., soc., 20 dĂ©cembre 2001, n° [12] ASQUIINAZI-BAILLEUX Dominique, op. cit., [13] Cass., 2e civ., 4 juillet 2007, n° [14] ASQUIINAZI-BAILLEUX Dominique, op. cit., [15] [16] C.,trav., R. 4624-34 [17] ASQUIINAZI-BAILLEUX Dominique, op. cit.,

Imprimergratuitement. La publication de l’arrĂȘtĂ© du 15 dĂ©cembre 2021 , au JO du 18, confirme les valeurs mensuelles et journaliĂšres du plafond de sĂ©curitĂ© sociale au 1 er janvier 2022. Le 1 er janvier de chaque annĂ©e, le plafond de sĂ©curitĂ© sociale est dĂ©voilĂ©. Dans les rĂ©gions d'outre-mer oĂč la voirie nationale a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e Ă  la rĂ©gion, les rĂšgles relatives aux pouvoirs de police de la circulation routiĂšre dĂ©volus au prĂ©sident du conseil rĂ©gional sont fixĂ©es par les articles L. 4433-24-1-1 et L. 4433-24-1-2 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales ci-aprĂšs reproduits " Art. L. 4433-24-1-1-A compter du transfert de la voirie nationale Ă  une rĂ©gion d'outre-mer, le prĂ©sident du conseil rĂ©gional gĂšre le domaine transfĂ©rĂ©. A ce titre, il exerce les pouvoirs de police affĂ©rents Ă  cette gestion, notamment en ce qui concerne la circulation sur ce domaine sous rĂ©serve des attributions dĂ©volues par le prĂ©sent code au maire et au prĂ©fet. Art. L. 4433-24-1-2-Le prĂ©fet peut, dans le cas oĂč il n'y aurait pas Ă©tĂ© pourvu par le prĂ©sident du conseil rĂ©gional et aprĂšs une mise en demeure restĂ©e sans rĂ©sultat, exercer les attributions dĂ©volues au prĂ©sident du conseil rĂ©gional en matiĂšre de police en vertu de l'article L. 4433-24-1-1. " Envigueur. Article L137-15 Code de la sĂ©curitĂ© sociale. Les revenus d'activitĂ© assujettis Ă  la contribution mentionnĂ©e Ă  l'article L. 136-1 et exclus de l'assiette des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale dĂ©finie au premier alinĂ©a de l'article L. 242-1 du prĂ©sent code et au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 741-10 du code rural et de la pĂȘche maritime sont soumis Ă  une contribution Ă 
Un traumatisme psychologique, un choc psychologique, ou dĂ©pression nerveuse soudaine peuvent ĂȘtre reconnues comme accident du travail. Rappelons qu'aux termes de l'article du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale, est considĂ©rĂ© comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause, l'accident survenu par le fait ou Ă  l'occasion du travail Ă  toute personne salariĂ©e ou travaillant, Ă  quelque titre ou en quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d'entreprise ». Par un arrĂȘt du 2 avril 2003, la Cour de Cassation est venue prĂ©ciser la notion d'accident du travail Vu l'article L. 411-1 du Code de la sĂ©curitĂ© sociale ; Attendu qu'il rĂ©sulte du texte susvisĂ© que constitue un accident du travail un Ă©vĂ©nement ou une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements survenus Ă  des dates certaines par le fait ou Ă  l'occasion du travail, dont il est rĂ©sultĂ© une lĂ©sion corporelle, quelle que soit la date d'apparition de celle-ci » Cass. Soc. 2 avril 2003, n°00-21768. Cette lĂ©sion corporelle doit s'entendre au sens large, c'est Ă  dire incluant une douleur, un simple malaise, ou une atteinte psychique. Ainsi, le fait qu'un traumatisme soit uniquement psychologique n'est pas du tout un obstacle Ă  sa prise en charge par la SĂ©curitĂ© Sociale au titre de la lĂ©gislation pour tout accident du travail, il suffit qu'il existe un Ă©vĂ©nement soudain, une lĂ©sion mĂ©dicalement constatĂ©e, un lien de causalitĂ© entre les deux. Malheureusement, les caisses de SĂ©curitĂ© Sociale sont souvent rĂ©ticentes Ă  reconnaĂźtre ce type d'accident, et concluent en gĂ©nĂ©ral Ă  l' absence de fait accidentel ». Rappelons que leurs dĂ©cisions peuvent tout Ă  fait ĂȘtre contestĂ©es devant une commission de recours amiable, puis devant le Tribunal des Affaires de SĂ©curitĂ© Sociale. Ne parlons pas des employeurs, dont certains d'entre eux s'acharneront Ă  rĂ©pĂ©ter qu'il ne s'est rien passĂ© de spĂ©cial » au moment oĂč la victime estime avoir eu un malaise, ou reçu un choc Ă©motionnel. Il arrive Ă©galement que ce type d'accident ne donne mĂȘme pas lieu Ă  dĂ©claration d'accident du travail alors que l'employeur a l'obligation de dĂ©clarer tout accident du travail dont il a connaissance article du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale. Traumatisme psychologique subi Ă  l'occasion du travail Si le traumatisme psychologique est survenu au temps et au lieu du travail, la victime peut bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©somption d'imputabilitĂ©. Cette prĂ©somption rĂ©sulte directement de l'article du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale prĂ©citĂ© pour qu'un accident du travail soit reconnu, il suffit qu'il soit survenu sur le lieu de travail et durant l'horaire de travail, et que la sĂ©curitĂ© sociale ne puisse pas dĂ©montrer que cet Ă©vĂ©nement a une cause entiĂšrement Ă©trangĂšre au travail. A titre d'exemple Dans les minutes qui ont suivi une violente altercation avec son employeur, une secrĂ©taire prĂ©sente un grave choc Ă©motionnel, se traduisant par une crise de larmes, des maux de tĂȘte et un Ă©vanouissement. Notre cabinet a obtenu que, par jugement du 19 septembre 2013, le Tribunal des Affaires de SĂ©curitĂ© Sociale de Paris, considĂšre cet Ă©vĂ©nement comme un accident du travail, liĂ© Ă  la pression subie Ă  son poste, dans un contexte de burn out ». Une salariĂ©e ouvre sur son lieu de travail une lettre recommandĂ©e envoyĂ©e par son employeur, dans laquelle on lui annonce que va ĂȘtre engagĂ©e Ă  son encontre une procĂ©dure de licenciement. Devant ses collĂšgues, elle s'effondre en pleurs, et dĂ©veloppe par la suite un grave syndrome dĂ©pressif. Nous avons pu obtenir du Tribunal des Affaires de SĂ©curitĂ© Sociale de Paris que, par jugement du 31 octobre 2012, il reconnaisse cet accident du travail. De mĂȘme, par un arrĂȘt du 13 mai 2008, la Cour d'Appel de Grenoble a jugĂ© que constitue un fait accidentel au sens de l'article du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale le cas d'une personne ayant dĂ©veloppĂ© un syndrome anxio-dĂ©pressif et un tableau de surmenage psychologique en lien avec l'activitĂ© professionnelle, et qu'on a trouvĂ©e sur son lieu de travail en Ă©tat de choc, en grand stress, en pleurs et tremblante. Cour d'appel de Grenoble, arrĂȘt du 13 mai 2008, RG n° 07/02934. Dans ces dĂ©cisions, il est important de noter qu'un accident du travail peut ĂȘtre reconnu alors mĂȘme que la victime peut avoir depuis un certain temps Ă©tĂ© fragilisĂ©e par un harcĂšlement moral, un surmenage professionnel, ou un burn out ». La condition la plus importante est qu'il soit mis en Ă©vidence un Ă©vĂ©nement soudain, pouvant ĂȘtre datĂ©, qui serait en quelque sorte la goutte d'eau qui fait dĂ©border le vase ». L'argument des caisses de SĂ©curitĂ© Sociale selon lequel ne peuvent ĂȘtre des accidents une dĂ©pression, qui s'installe nĂ©cessairement dans le temps, ou un harcĂšlement moral, qui ne rĂ©sulte pas d'un fait unique, mais d'une sĂ©rie d'Ă©vĂ©nements, n'est donc pas retenu par les tribunaux. Un seul Ă©vĂ©nement traumatique peut suffire Ă  caractĂ©riser un accident du travail, peu important le contexte prĂ©cĂ©dent. Lorsque la prĂ©somption d'imputabilitĂ© ne peut pas jouer Lorsque l'accident ne s'est pas produit sur le lieu de travail, ou au temps du travail, il appartient Ă  la victime de dĂ©montrer malgrĂ© tout l'existence d'une lĂ©sion soudaine, et d'apporter la preuve d'un lien de causalitĂ© avec le travail. Malheureusement, cette preuve est alors trĂšs difficile Ă  apporter, dĂšs lors que la caisse de SĂ©curitĂ© Sociale, et l'employeur, insisteront sur le fait d'un choc Ă©motionnel survenu hors du lieu de travail peut fort bien trouver sa cause dans la vie personnelle du salariĂ©. Ce n'est pour autant pas impossible. Par un arrĂȘt du 1er juillet 2003, la Cour de Cassation a reconnu, aprĂšs expertise mĂ©dicale, l'accident du travail d'un salariĂ© ayant dĂ©veloppĂ© une dĂ©pression nerveuse deux jours aprĂšs avoir Ă©tĂ© avisĂ© par son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, au cours d'un entretien d'Ă©valuation, qu'il ne donnait pas satisfaction, et qu'il Ă©tait rĂ©trogradĂ© Cass. Soc. 1er juillet 2003, pourvoi n° 02-30576. En revanche, l'absence d'Ă©vĂ©nement soudain entraĂźne systĂ©matiquement le rejet de la demande Un accident du travail est un Ă©vĂ©nement soudain, qui peut ĂȘtre datĂ©. Si le salariĂ© ne peut rapporter la preuve d'un tel Ă©vĂ©nement, il ne pourra jamais voir reconnaĂźtre cet accident. Par exemple, un salariĂ© se disant victime de harcĂšlement moral, mais qui n'a pu Ă©tablir l'existence d'une brutale altĂ©ration des facultĂ©s mentales, a vu sa demande de reconnaissance d'un accident du travail rejetĂ©e Cass. Civ. 2Ăšme, 24 mai 2005, pourvoi n°03-30480. Par Me Cousin
Larticle 411-1.04 est modifiĂ© ainsi qu'il suit : I.-Le texte du paragraphe 1 est remplacĂ© par les dispositions suivantes : « “ Code IMDG ” dĂ©signe le code maritime international des marchandises dangereuses que le ComitĂ© de la sĂ©curitĂ© maritime de l'Organisation Maritime Internationale a adoptĂ© par la rĂ©solution MSC. 122 (75) (amendement 31-02), tel qu'amendĂ©
PrĂ©vention du risque routier Trop souvent sous-estimĂ©, le risque routier est un risque professionnel majeur. C’est la premiĂšre cause de dĂ©cĂšs par accident au travail prĂšs de la moitiĂ© des accidents mortels du travail de salariĂ©s du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral sont des accidents de la route. Certaines actions vous aident Ă  les prĂ©venir. Le risque routier mission ou trajet ? Il est nĂ©cessaire dans un premier temps, de distinguer les accidents occasionnĂ©s lors d'une mission de ceux occasionnĂ©s lors du trajet. Un accident de mission est un accident qui a lieu Ă  l'occasion d'un dĂ©placement nĂ©cessaire Ă  l'exĂ©cution du travail. C'est un accident du travail article L. 411-1 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale. Dans un accident de mission, la responsabilitĂ© pĂ©nale du collaborateur peut ĂȘtre engagĂ©e en cas d'infraction au Code de la route ou d'accident corporel qu'il aurait occasionnĂ©. Mais la responsabilitĂ© pĂ©nale et civile de l'employeur peut aussi ĂȘtre engagĂ©e s'il est Ă©tabli un manque de prĂ©vention de sa part Ă  l'origine d'un accident de la route. Un accident de trajet est un accident qui se produit Ă  l'occasion d'un dĂ©placement entre le domicile et le lieu de travail ou entre le lieu de travail et le lieu de restauration habituel. La loi l'assimile Ă  un accident du travail article L. 411-2 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale, mais du fait de la nature non professionnelle du dĂ©placement, la prĂ©vention du risque trajet ne dĂ©pend pas d'une obligation lĂ©gale. La mise en Ɠuvre d'un plan de prĂ©vention doit ĂȘtre le rĂ©sultat d'une volontĂ© partagĂ©e entre l'employeur et son collaborateur. À noter en termes de tarification, les accidents de trajet ne sont pas imputĂ©s Ă  votre compte employeur directement, mais font l'objet d'une majoration de votre taux. Les quatre grands domaines de prĂ©vention du risque mission De nombreux salariĂ©s passent une grande partie de la journĂ©e au volant de leur vĂ©hicule dans le cadre des missions qu'ils effectuent pour leur entreprise. Ils sont, du fait de leur activitĂ©, exposĂ©s au risque routier professionnel. Agir contre ce risque, c'est rĂ©flĂ©chir Ă  mettre en Ɠuvre des mesures de prĂ©vention en amont grĂące au management des dĂ©placements ; des vĂ©hicules ; des communications mobiles ; des compĂ©tences. AdoptĂ© par les partenaires sociaux le 5 novembre 2003 dans le cadre de la Commission des accidents du travail et des maladies professionnelles de la Cnamts, un Code de bonnes pratiques » reprend les principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention des risques professionnels et les applique au risque routier en mission. Risque mission notre action sur le vĂ©hicule utilitaire lĂ©ger VUL Plusieurs outils et dispositifs ont Ă©tĂ© créés pour lutter contre le risque mission crĂ©ation de 3 outils 1 cahier des charges + 1 carnet de suivi + 1 formation ; mise en place en 2011 de la premiĂšre aide financiĂšre nationale visant Ă  faire connaĂźtre les exigences de sĂ©curitĂ© aux entreprises et aux constructeurs. Zoom sur la formation Ă  l'usage professionnel d'un vĂ©hicule utilitaire lĂ©ger VUL L'objectif de la formation est de dĂ©velopper les compĂ©tences des stagiaires pour intĂ©grer dans leurs pratiques professionnelles les risques liĂ©s Ă  la conduite et aux manƓuvres d'un VUL ; les caractĂ©ristiques du risque routier professionnel ; les conditions d'organisation, de dĂ©placement ; les caractĂ©ristiques techniques d'un VUL. Cette formation est inscrite Ă  l'offre nationale de formation des Carsat, Cram et CGSS. Retrouvez-en les dĂ©tails dans la Fiche descriptive de la formation type Ă  l'usage professionnel d'un VUL PDF. Notre action sur le risque trajet Un code de bonnes pratiques pour la prĂ©vention du risque trajet a Ă©tĂ© adoptĂ© par les partenaires sociaux du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral en 2004. Il prĂ©conise 6 types de mesures rĂ©duction de l'exposition au risque trajet en limitant les dĂ©placements des salariĂ©s ; prĂ©fĂ©rence donnĂ©e aux moyens de transport collectifs sur les moyens de transport individuels ; amĂ©nagement des infrastructures accĂšs Ă  l'entreprise, organisation de la circulation interne,... ; incitation des salariĂ©s Ă  veiller au bon Ă©tat de leur vĂ©hicule ; apport aux salariĂ©s d’une aide pour qu'ils puissent prendre la route dans des conditions aussi sĂ»res que possibles ; information, formation et sensibilisation des salariĂ©s. Un livre blanc reprend certaines propositions du code de bonnes pratiques et en formule de nouvelles, pour que la prĂ©vention du risque trajet devienne un Ă©lĂ©ment clĂ© d'une politique de mobilitĂ© sĂ»re et durable. Retrouvez les 12 propositions du Livre blanc prĂ©venir le risque trajet domicile - travail PDF. Livre blanc prĂ©venir le risque trajet domicile - travailGuide - PDF, MoPrĂ©vention du risque routier au travail texte adoptĂ© le 5 novembre 2003Document de rĂ©fĂ©rence - PDF, KoPrĂ©venir les accidents routiers de trajet texte adoptĂ© le 28 janvier 2004Document de rĂ©fĂ©rence - PDF, KoRĂ©fĂ©rentiel de compĂ©tences pour l’utilisation d'un VUL dans le cadre professionnelRĂ©fĂ©rentiel - PDF, KoFiche descriptive de la formation type Ă  l'usage professionnel d'un VULFiche pratique - PDF, MoChoisir son vĂ©hicule utilitaire lĂ©gerGuide - PDF, Ko Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© INRS . 427 313 85 325 51 481 425 306

article l 411 1 du code de la sécurité sociale