DeBro gozh ma zadoĂč (hymne breton); et Pardon Speied Ă  La blanche hermine et Loguivy de la mer, plus de 40 chansons en breton et en français qui figurent parmi les plus connues de Bretagne. 7,00 €
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Ildeviendra traducteur dans différents procÚs d'aprÚs-guerre. Cette histoire se lit avec un réel plaisir. On s'y plonge sans difficulté. L'écriture est simple et vivante. Parfois, on peut trouver que l'histoire est trop belle. Dommage que des erreurs d'orthographe agacent le lecteur et qu'une mise en page trop paresseuse nuise trop souvent à la fluidité de la lecture. Jean T. Ed. Des

1 – Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Tra ma vo mor vel mur n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro! 2 – Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N’eus bro all a garan kement barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d’am c’halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer! 3 – Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv; N’eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O! pegen kaer ec’h out, ma Bro! 4 – Mar d’eo bet trec’het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c’halon birvidik a lamm c’hoazh n he c’hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh! Version courte Le Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant d’aucun statut officiel, il est souvent prĂ©sentĂ© comme l’hymne de la Bretagne parfois comme l’hymne national de la Bretagne. Pour apprendre ce chant, vous trouverez un tuto ici Version longue Cette Ɠuvre reprend l’air de l’hymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pĂšres. On trouve un Ă©quivalent en cornique, la langue celtique apparentĂ©e au Breton parlĂ©e dans les Cornouailles anglaises, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pĂšres, qui reprend aussi l’air de l’hymne gallois. En breton, les paroles sont celles de l’adaptation qu’en a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposĂ©es dans l’usage. Les origines galloises Premier enregistrement connu du Hen Wlad Fy Nhadau » en 1899 Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginĂ© l’air de la chanson tandis qu’il se promenait au bord du fleuve Rhondda, d’oĂč le fait que le premier nom Ă©tait Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsqu’il le chanta Ă  son pĂšre Evan James, tisserand et poĂšte de Pontypridd, celui-ci en Ă©crivit les paroles. D’aprĂšs François Jaffrennou, le processus de transmission a Ă©tĂ© inverse. Voici ce qu’il explique dans un article en 1935 le pĂšre, un modeste clergyman, membre du collĂšge des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait Ă©crit un dimanche de janvier 1846
 un couplet et le refrain d’un hymne patriotique qu’il intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pĂšres. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poĂ©sie qu’il venait d’écrire ». La piĂšce fut jouĂ©e publiquement pour la premiĂšre fois en janvier ou fĂ©vrier 1856 Ă  la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelĂ©e Elizabeth John. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyĂ© en mission Ă  Quimper en 1882, fait connaitre l’air en Bretagne en l’éditant dans un recueil de cantiques, Telen ar C’Hristen La Harpe du chrĂ©tien. Le cantique 77, le dernier du recueil, s’intitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur l’air de l’hymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau. Contexte de crĂ©ation La Bretagne connait Ă  la fin du xixe siĂšcle un dĂ©veloppement de l’idĂ©e panceltique, et les Ă©changes avec d’autres pays celtiques comme l’Irlande, l’Écosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains rĂ©gionalistes bretons de l’époque un exemple Ă  suivre. À la mĂȘme Ă©poque, et contrairement Ă  ces pays, la Bretagne ne dispose pas d’un hymne, et l’idĂ©e d’en adopter un commence Ă  ĂȘtre lancĂ©e dans le milieu rĂ©gionaliste, qui commence Ă  se structurer avec notamment la naissance de l’Union rĂ©gionaliste bretonne en 1889. François Jaffrennou, alors Ă©tudiant au lycĂ©e de Saint-Brieuc, entreprend sous la supervision de son professeur de breton François VallĂ©e d’adapter les paroles de l’hymne gallois en breton. Il s’inspire de ses paroles, tout en utilisant sa maĂźtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littĂ©rale, crĂ©ant la version que l’on connaĂźt aujourd’hui3. Son texte est publiĂ© une premiĂšre fois en 1898 dans l’hebdomadaire, La RĂ©sistance de Morlaix, et est imprimĂ© sur feuille volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraĂźt dans le recueil de poĂšmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe d’acier ». Adoption et diffusion Livret intitulĂ© Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. L’hymne est une premiĂšre fois chantĂ© lors d’un congrĂšs de l’Union rĂ©gionaliste bretonne Ă  Guingamp en 1900, mais ce n’est que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sĂ©lectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh6. C’est ce dernier qui est choisi par le jury de l’Union rĂ©gionaliste bretonne et proclamĂ© chant national », au nom de la fraternitĂ© qui rapproche Bretons et Gallois au congrĂšs de Lesneven le 5 septembre 1903. Une controverse concernant la paternitĂ© du morceau Ă©clate quelques annĂ©es plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considĂšre que Jaffrenou l’a plagiĂ©, et il proteste en 1904 dans une lettre adressĂ©e Ă  la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiĂ©e » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou. Ce dernier sans nier l’origine galloise dĂ©clarera plus tard Je n’ai pas inventĂ© l’air du Bro goz ma zadou. Je l’ai transplantĂ© et popularisĂ© en Bretagne ». Le morceau commence Ă  ĂȘtre mĂ©diatisĂ© lors des annĂ©es suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la premiĂšre exĂ©cution publique parisienne Ă  l’occasion de la premiĂšre de la piĂšce de théùtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche9. Une partition pour piano d’Owen Alaw est le fait du pĂšre de Camille Le Mercier d’Erm, imprimeur Ă  Niort10. En 1906, Maurice Duhamel Ă©crit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistrĂ© par PathĂ© frĂšres, de Paris, sur disques phonographiques en 191011. D’autres accompagnements ont Ă©tĂ© Ă©crits, entre autres, par Georges Arnoux et l’abbĂ© Jean-Louis Mayet, organiste de la cathĂ©drale de Quimper. Popularisation L’hymne commence Ă  sortir du cercle des milieux rĂ©gionalistes dĂšs 1900. Il est ainsi adoptĂ© Ă  cette Ă©poque par les Ă©tudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliementN. 3, et son utilisation est toujours attestĂ©e dans les annĂ©es 1930. Il est Ă  la mĂȘme Ă©poque connu dans les cercles bretons de Paris. Lors de sa visite Ă  Morlaix le 30 mai 1920, le marĂ©chal Foch, qui avait une rĂ©sidence prĂšs de cette ville, avait prononcĂ© aprĂšs avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui l’exprime et que le cƓur qui l’inspire. Gardez bien l’un et l’autre. »[rĂ©f. nĂ©cessaire] Il est jouĂ© sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le prĂ©sident du Conseil, Raymond PoincarĂ©, venu cĂ©lĂ©brer Ă  TrĂ©guier le centenaire de la naissance d’Ernest Renan. François Jaffrennou relĂšve qu’en 1930, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Gaston Doumergue, a pu aussi Ă©couter son exĂ©cution sur le Cours d’Ajot Ă  Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 aoĂ»t 1940, il est diffusĂ© par Radio Londres, dans une Ă©mission consacrĂ©e Ă  la Bretagne15. Ce chant est entonnĂ© par des otages du camp de Chateaubriant avec L’Internationale en breton, le 15 dĂ©cembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et mĂ©decin au Huelgoat, est fusillĂ© par des soldats allemands15. Le Dr Jacq a dispensĂ©, durant sa captivitĂ©, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français4. La premiĂšre traduction fut publiĂ©e en 1936 par Henry Lemoine, Ă©diteur Ă  Paris, dans le livret Ugent Kanaouen 20 chants ». D’aprĂšs Griffiths, cette version aurait Ă©tĂ© faite par Taldir lui-mĂȘme. La seconde version est publiĂ©e chez le mĂȘme Ă©diteur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes PĂšres. Aucune de ces traductions n’a acquis la popularitĂ© de la version en breton. Une version en gallo a Ă©tĂ© publiĂ© par l’hebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signĂ©e Fabien LĂ©cuyer. Au centre de Lesneven, ville oĂč il a Ă©tĂ© lancĂ© solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaĂźne France 3 Bretagne lance sur Internet le dĂ©fi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour rĂ©interprĂ©ter l’hymne et partager les vidĂ©os au plus grand nombre. Le dĂ©fi est remportĂ© par la chanteuse Kaelig, accompagnĂ©e dans sa vidĂ©o par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir l’hymne. Utilisations L’équipe de Bretagne de football avant le match contre le Cameroun en 1998. Politiques L’hymne a Ă©tĂ© repris Ă  plusieurs reprises par des personnalitĂ©s politiques bretonnes, ou lors d’évĂ©nements officiels. En ouverture du procĂšs de l’Amoco Cadiz en 1982 Ă  Chicago par 150 Ă©lus bretons, ou par la prĂ©fĂšte de rĂ©gion Bernadette Malgorn lors de son dĂ©part de la rĂ©gion en 200618. Ce chant est Ă  plusieurs reprises chantĂ© au sein du Conseil rĂ©gional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones19,20, ou lors de l’élection du nouveau prĂ©sident du conseil rĂ©gionnal LoĂŻg Chesnais-Girard le 22 juin 2017. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur Ă  l’occasion de la cĂ©rĂ©monie du Collier de l’Hermine avec la participation des chƓurs de Plomelin et Concarneau. Le chant national est entonnĂ© lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, Ă  Quimper, Ă  Carhaix fin 2013 ainsi que lors des manifestations Ă  Nantes pour la rĂ©unification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins Ă  Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprĂ©tĂ©s devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, par l’Orchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales.

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ï»żTousles hymnes ont une histoire et celui de notre hymne breton en a une bien particuliĂšre Son nom est le Bro Gozh Ma Zadou, qui est Ă  traduire par : “Le vieux pays de mes ancĂȘtres” Il a Ă©tĂ© adoptĂ© en 1903 comme chant national breton, par l’URB (Union RĂ©gionaliste Bretonne – organisation d’extrĂȘme droite). Le blog de annaĂŻg de retour en BretagnepassionnĂ©e de photos et rentrĂ©e du maroc depuis la mi-fĂ©vrier 2009, j'habite actuellement le morbihan. je vais donc maintenant alimenter ce blog de photos de cette belle bretagne. j'espĂšre que vous apprĂ©cierez ce nouveau blog autant que vous avez aimĂ© celui concernant plus particuliĂšrement rabat au maroc pour lequel j'ai mis un lien. Accueil Contact PubliĂ© le 13 mai 2009 Bonjour, Comme plusieurs personnes me l'on demandĂ©, que j'en avais eu l'idĂ©e mais que je n'avais pas osĂ©, voici donc l'hyme breton. Si une personne peut me le traduire en français... cela me ferait plaisir... merci d'avance ! Bonne Ă©coute. Bonne journĂ©e et Ă  trĂšs bientĂŽt, annaĂŻg lapaimpolaise

Lebro gozh ma zadoĂč, aujourd'hui l'hymne national breton, fut composĂ© en 1897 par le barde Taldir Jaffrennou (1879-1956). L'air musical est le mĂȘme que celui de l'hymne national gallois, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille Terre

Le Bro Gozh Ma ZadoĂč est l’hymne national breton. Son nom signifie en langue française “Vieux pays de mes pĂšres”. Sa mĂ©lodie s’inspire de l’hymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau. Également signifiant “Vieux pays de mes pĂšres”. L’hymne national des Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow, l’équivalent en cornique, reprend lui aussi l’air de l’hymne gallois. Enfin, on le retrouve aussi chez le peuple Khasi dans le nord-ouest de l’Inde. JouĂ© pour la premiĂšre fois en 1898, il est restĂ© depuis cette date, l’hymne des Bretons et des Bretonnes du monde entier. Il est entonnĂ© dans de nombreuses manifestations culturelles, sportives et festives. Des Ă©quipes bretonnes de football et de rugby le chantent dĂ©sormais avant toutes leurs rencontres. Une association s’est donnĂ© pour mission de diffuser et de promouvoir l’hymne national de la Bretagne. Cette association se nomme 
 Bro Goz Ma ZadoĂč 
 eveljust ! “bien sĂ»r” en langue française. Alors si vous ĂȘtes membre d’une association sportive, d’une chorale, ou passionnĂ© de musique et de Bretagne, nous vous invitons Ă  rejoindre ce comitĂ©. Dont voici les coordonnĂ©es Poellgor Bro Gozh Ma ZadoĂč brogozh ha Pellg/Phone +33 02 97 64 12 76 VidĂ©o de Bro Gozh Ma ZadoĂč. Le Roazhon Park chante le Bro Gozh Ma ZadoĂč lors de la rencontre entre le Stade Rennais de Roazhon/Rennes Bretagne et Arsenal FC de London Angleterre, le 07 Mars 2019. VidĂ©o Jean-Pierre PRIOUL. Kan Broadel Breizh. Ni Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Diskan O Breizh, ma bro, me gar ma bro ! Tra ma vo mor vel mur n he zro, Ra vezo digabestr ma bro ! Breizh, douar ar sent kozh, douar ar varzhed, N’eus bro all a garan kement barzh ar bed. Pep menez, pep traoñienn d’am c’ahlon zo ker, Eno kousk meur ar Vreizhad taer ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv. N’eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan eno. O ! pegen kaer ez out, ma bro ! Mard eo bet trec’het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh, He c’halon virvidik a lamm c’hoazh n he c’hreiz. Dihunet out bremañ, ma Breizh Public du Stade de la Rabine lors d’une rencontre de rugby Ă  Gwened/Vannes chantant le Bro Gozh Ma ZadoĂč Hymne National de la Bretagne. Paroles en langue française KomzioĂč e galleg Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays! L’Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui l’entoure. Que mon pays sois libre ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il n’est d’autre pays au monde que j’aime autant; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon coeur. LĂ  dort plus d’un Breton hĂ©roĂŻque! Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux n’est aussi valeureux. Complainte triste ou chant plaisant s’élĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie! Si autrefois la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son coeur ardent bat toujours en son sein. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne! Lire aussi Ă  ce propos François PINAULT, Ponant et Bro Gozh Ma ZadoĂč en Islande. Exceptionnel en mode symphonique les hymnes europĂ©en et breton Jevous prĂ©sente 4 drapeaux Bretons qui ont reprĂ©sentĂ© la Bretagne dans l'histoire! Le Bro gozh ma zadoĂč (Vieux pays de mes pĂšres) est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant d'aucun statut officiel, il est souvent prĂ©sentĂ© comme " l'hymne de la Bretagne " parfois comme " l'hymne national de la Bretagne ". DĂ©couvrez le Grand Spec Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», Ă©crite en 1901, est la crĂ©ation de François Jaffrenou, collĂ©gien de Saint-Brieuc inspirĂ© par l'hymne gallois composĂ© par Erwan James. Cet Ă©lĂšve, envoĂ»tĂ© par le territoire breton, deviendra l'un des prĂ©curseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera mĂȘme nommĂ© 'hymne nationale' lors du congrĂšs de l'Union RĂ©gionaliste Bretonne de 1904. L'auteur dĂ©crit sa patrie Ă  travers cet hymne Ă  la Bretagne comme Ă©tant composĂ©e de pĂšres sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cƓur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă  travers le monde. Sans peur au cƓur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cƓur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă  jamais, Son cƓur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hĂ©bergement Ă  proximitĂ© À dĂ©couvrir aussi Les chants marins hymnebreton (tri yann) Bro Gozh Ma ZadoĂč - Vieux Pays De Mes AncĂȘtres. Ajouter cette vidĂ©o Ă  mon blog. Le vieux pays de mes pĂšres Nous Bretons de coeur aimons notre vrai pays Le littoral est renommĂ© partout dans le monde Courageux Ă  la guerre, nos pĂšres si gĂ©nĂ©reux Repandirent pour elle leur sang O Bretagne, mon Pays J'aime mon Pays Tant que la mer sera De nos jours, la Bretagne est surtout connue pour ses crĂȘpes, ses galettes, ses paysages de campagne, pour ses maisons anciennes achetĂ©es par des Britanniques, voire pour son football. Mais saviez-vous que la Bretagne est surtout un ancien Royaume celte et DuchĂ© indĂ©pendant qui ne fut rattachĂ© Ă  la France qu’en 1532 ? La Bretagne n’est donc française que depuis 477 ans ! Tous les ans, le 19 Mai, les Bretons du monde entier fĂȘtent “Gouel Erwan” la Saint-Yves, c’est-Ă -dire la fĂȘte nationale bretonne, l’équivalent de la Saint-Patrick pour les Irlandais ! Cette fĂȘte se dĂ©roulait cette annĂ©e du 15 au 24 Mai, au travers de plus de 200 Ă©vĂ©nements en Bretagne et ailleurs dans le monde. Mais une autre date, tout aussi importante, est de plus en plus cĂ©lĂ©brĂ©e en Bretagne, celle du 22 Novembre. C’est en effet le 22 Novembre 845, Ă  Bains-sur-Oust, qu’eut lieu la victoire de Ballon. Le Comte de Vannes, NominoĂ«, infligea une cuisante dĂ©faite au roi des Francs, Charles le Chauve. La victoire remportĂ©e scella l’unitĂ© du Royaume de Bretagne et inaugura une pĂ©riode d’indĂ©pendance qui ne devait s’achever qu’en 1488. LA BRETAGNE ? PAS SEULEMENT LE PAYS DES CREPES ! Voici donc une excellente occasion de revenir sur ce qui a fait de la Bretagne ce qu’elle est aujourd’hui
 Car de nos jours, la Bretagne est surtout connue pour ses crĂȘpes, ses galettes, ses paysages de campagne, pour ses maisons anciennes achetĂ©es par des Britanniques, voire pour son football surtout depuis la finale de la Coupe de France de football qui opposa pour la premiĂšre fois deux Ă©quipes bretonnes, Guingamp et Rennes. Mais saviez-vous que la Bretagne est surtout un ancien Royaume celte et DuchĂ© indĂ©pendant qui ne fut rattachĂ© Ă  la France qu’en 1532 ? La Bretagne n’est donc française que depuis 477 ans ! DES RACINES BRITANNIQUES Avant sa conquĂȘte romaine, les anciens habitants de la Grande-Bretagne, les Bretons, comprenaient de nombreux peuples et tribus celtes, en particuliers dans le sud et Ă  l’embouchure de la Tamise. Entre le 4Ăš et le 5Ăš siĂšcle, fuyant des massacres perpĂ©trĂ©s par leurs ennemis Anglo-saxons, supĂ©rieurs en nombre, les Bretons de Grande-Bretagne passĂšrent la Mor Breizh Mer de Bretagne », nom qu’ils donnaient Ă  la Manche, et que celle-ci porte d’ailleurs toujours en langue bretonne pour se rĂ©fugier dans la presqu’üle armoricaine. Cet exode et le peuplement de l’Armorique par les Bretons sont des Ă©vĂ©nement totalement inconnus de nos jours des Français ou des Britanniques. Tout comme est inconnu ou ignorĂ© le fait que les Bretons nommĂšrent la pĂ©ninsule armoricaine petite Bretagne », avant qu’elle ne devienne tout simplement Bretagne il existe encore de nos jours, Ă  Londres, une rue se nommant Little Britain - Petite Bretagne - dans laquelle s’était autrefois Ă©tablie l’Ambassade du DuchĂ© de Bretagne. Les Bretons exilĂ©s contribuĂšrent Ă  la crĂ©ation de la langue bretonne, le Brezhoneg, qui est une langue celtique, sƓur du Gallois et du Cornouaillais. Saviez-vous d’ailleurs que le Breton est beaucoup plus ancien que le Français ? Le texte plus ancien en langue bretonne date de 590, tandis que le texte le plus ancien en Français date de 843, c’est-Ă -dire plus de 250 ans plus tard ! UN ROYAUME INDEPENDANT Depuis leur arrivĂ©e en Armorique, les Bretons vivaient surtout en tribus et se mĂ©langeaient avec les autochtones. Et c’est NominoĂ« Nevenoe en Breton, Comte de Vannes et premier Duc de Bretagne, qui crĂ©a le premier Royaume de Bretagne en 845. Un Royaume uni et indĂ©pendant, créé aprĂšs que les Bretons aient vaincu l’armĂ©e du Roi de France, lors de la bataille de Ballon. NominoĂ« est connu depuis comme le “PĂšre de la Nation” bretonne “Tad ar Vro”. Il fut couronnĂ© Roi de Bretagne Ă  la CathĂ©drale de Dol en fĂ©vrier 848. Alors qu’ils venaient de dĂ©faire une seconde fois l’armĂ©e française, en 851, sous le Roi ErispoĂ« fils de NominoĂ«, le contrĂŽle des villes de Rennes, Nantes et du Pays de Retz fut garanti et, par-consĂ©quent, le Roi Charles-le-Chauve dut reconnaĂźtre l’indĂ©pendance de la Bretagne et dĂ©finir sa frontiĂšre avec la France. QUAND LES FRANÇAIS ENVAHIRENT “FINALEMENT” LA BRETAGNE Les Français avaient-ils peur des Bretons ? Il fallut attendre 1488 plus de 600 ans plus tard pour que l’ArmĂ©e française ne parvienne finalement Ă  dĂ©faire l’ArmĂ©e bretonne, avec l’aide de mercenaires Suisses et Italiens. AprĂšs la dĂ©faite des Bretons lors de la Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, le traitĂ© de SablĂ© dit traitĂ© du Verger » est signĂ© par Charles VIII, Roi de France, et François II, Duc de Bretagne le 19 aoĂ»t 1488. Il stipule que l’hĂ©ritiĂšre du DuchĂ© ne peut se marier sans l’accord du roi de France. LA COLONISATION DE LA BRETAGNE Dans son livre “La fin des terroirs. La modernisation de la France rurale”, l’historien amĂ©ricain Eugen Weber pointait en ces termes les consĂ©quences de la dĂ©faite de Saint-Aubin-du-Cormier AprĂšs l’union forcĂ©e avec la France, les villes bretonnes furent envahies par des Français qui Ă©crasĂšrent ou mĂȘme remplacĂšrent les commerçants locaux, francisĂšrent les gens qu’ils employaient ou touchaient d’une autre façon. Les ports du roi comme Lorient ou Brest, Ă©taient des villes de garnison en territoire Ă©tranger et le terme de colonie Ă©tait frĂ©quemment employĂ© pour les dĂ©crire ». Les Français forcĂšrent donc le Duc de Bretagne François II Ă  se soumettre Ă  un traitĂ© donnant au Roi de France le droit de dĂ©terminer qui la fille du Duc devait Ă©pouser. La Duchesse Anne, 12 ans, Ă©tait l’unique hĂ©ritiĂšre du Duc et fut Ă©galement la derniĂšre souveraine indĂ©pendante du DuchĂ©. Elle fut finalement obligĂ©e d’épouser le Roi de France Louis XII. Bien qu’à sa mort, le DuchĂ© devait ĂȘtre transmis Ă  sa fille, la Bretagne fut en fait incorporĂ©e dans le Royaume de France en 1532 par le Roi de France François 1er, Ă  travers l’Edit d’Union entre la Bretagne et la France. La Bretagne devint alors un DuchĂ© colonisĂ©, ne retenant que certains “privilĂšges” lĂ©gislation et impĂŽts spĂ©cifiques. Pour en savoir plus sur les guerres entre la Bretagne et la France, cliquez ici
 DIVISER POUR MIEUX REGNER OU LA FIN DE LA BRETAGNE INDEPENDANTE
 AprĂšs l’Edit de 1532, la Bretagne conserva donc tout de mĂȘme une certaine autonomie fiscale et administrative. Mais lorsque la RĂ©volution française Ă©clata, l’AssemblĂ©e nationale constituante unanimement proclama la fin des privilĂšges fĂ©odaux. Le 4 aoĂ»t 1789, furent abolis tous les privilĂšges en France. La RĂ©volution française de 1789 marqua ainsi la perte totale d’autonomie de la Bretagne en cassant l’Edit d’Union de 1532 qui garantissait cette mĂȘme autonomie. La Bretagne devint alors totalement “française” ! La RĂ©volution française n’apporta rien de bon aux Bretons puisque, aprĂšs avoir perdu leur autonomie, ils se virent imposer que leur territoire soit divisĂ© en 5 “dĂ©partements”. Sous la monarchie, les rois français ne se souciaient guĂšre des langues minoritaires, comme le Breton. Et se sont encore une fois les rĂ©volutionnaires qui introduisirent une politique de prĂ©fĂ©rence Ă  l’égard de la langue française par rapport Ă  ce qu’ils nommĂšrent “patois”. Selon eux, en effet, les monarchistes prĂ©fĂ©raient les langues rĂ©gionales de maniĂšre Ă  garder les masses populaires et paysannes mal-informĂ©es. AprĂšs la RĂ©volution de 1789, l’histoire de la Bretagne, sa langue et sa culture furent Ă©touffĂ©es, exterminĂ©es et extirpĂ©es des livres scolaires et des classes des Ă©coles publiques, pour prĂšs de 200 ans. Autre exemple du dĂ©shonneur que durent subir les Bretons pendant plusieurs dĂ©cennies les affiches dans les rues bretonnes aux slogans humiliants, tels que “Il est interdit de cracher dans la rue et de parler Breton !” LA CULTURE BRETONNE N’EST PAS MORTE Les Bretons ont toujours Ă©tĂ© fiers de leur terre, de leur langue et de leur culture. Et leur courage est aussi bien connu les Bretons ont beaucoup Ă©migrĂ© partout dans le monde, Ă  diverses Ă©poques de leur histoire. Saviez-vous par exemple que la majoritĂ© de l’armĂ©e de Guillaume le ConquĂ©rant qui envahit l’Angleterre en 1066 Ă©tait en fait bretonne ? A travers l’adversitĂ©, les Bretons ont toujours gardĂ© leurs traditions et leur culture vivantes. Cela les a d’ailleurs rendu plus fort. En 1897, François Jaffrenou Ă©crivit l’hymne de la Bretagne, le “Bro Gozh ma ZadoĂč” “Vieille terre de mes ancĂȘtres”. La musique est du Gallois James James. En 1923, Morvan Marchal crĂ©a quant Ă  lui le drapeau de la Bretagne, le Gwenn-ha-du ce qui signifie blanc et noir en Breton. COMMENT LA FRANCE DIVISA UN PEU PLUS LA BRETAGNE
 En 1941, la majoritĂ© de la France Ă©tait occupĂ©e par les Nazis. Le rĂ©gime de Vichy du MarĂ©chal PĂ©tain dictateur collaborationniste qui offrit la France Ă  Hitler, crĂ©a les “rĂ©gions” françaises. La Bretagne fut alors amputĂ©e d’1/5 de son territoire et perdit la rĂ©gion nantaise qui avait toujours fait part de son territoire historique. Nantes fut incorporĂ©e dans une nouvelle “rĂ©gion” créée pour l’occasion avec d’autre provinces historiques. Le gouvernement fasciste crĂ©a alors “Les Pays de la Loire”
 Et il faut avouer qu’il paraĂźt bien Ă©trange que cette crĂ©ation pĂ©tainiste existe encore aujourd’hui ! AprĂšs 200 ans de souverainetĂ© française, l’unitĂ© bretonne devint quelque chose du passé  Ă  suivre
 * * * * * * * “Bro Gozh ma Zadou”, par Tri Yann l’hymne national breton * * * * * * *
\n \n bro gozh ma zadoĂč traduction breton français
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bro gozh ma zadoĂč traduction breton français