1 â Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Tra ma vo mor vel mur n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro! 2 â Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Nâeus bro all a garan kement barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, dâam câhalon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer! 3 â Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv; Nâeus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O! pegen kaer ecâh out, ma Bro! 4 â Mar dâeo bet trecâhet Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He câhalon birvidik a lamm câhoazh n he câhreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh! Version courte Le Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant dâaucun statut officiel, il est souvent prĂ©sentĂ© comme lâhymne de la Bretagne parfois comme lâhymne national de la Bretagne. Pour apprendre ce chant, vous trouverez un tuto ici Version longue Cette Ćuvre reprend lâair de lâhymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pĂšres. On trouve un Ă©quivalent en cornique, la langue celtique apparentĂ©e au Breton parlĂ©e dans les Cornouailles anglaises, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pĂšres, qui reprend aussi lâair de lâhymne gallois. En breton, les paroles sont celles de lâadaptation quâen a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposĂ©es dans lâusage. Les origines galloises Premier enregistrement connu du Hen Wlad Fy Nhadau » en 1899 Selon la version populaire de ses origines, James James aurait imaginĂ© lâair de la chanson tandis quâil se promenait au bord du fleuve Rhondda, dâoĂč le fait que le premier nom Ă©tait Glan Rhondda Les rives de la Rhondda. Lorsquâil le chanta Ă son pĂšre Evan James, tisserand et poĂšte de Pontypridd, celui-ci en Ă©crivit les paroles. DâaprĂšs François Jaffrennou, le processus de transmission a Ă©tĂ© inverse. Voici ce quâil explique dans un article en 1935 le pĂšre, un modeste clergyman, membre du collĂšge des bardes gallois sous le nom de Ap Iago » aurait Ă©crit un dimanche de janvier 1846⊠un couplet et le refrain dâun hymne patriotique quâil intitula Hen Wlad Fy Nhadau Vieux pays de mes pĂšres. Puis il appela son fils James James qui savait jouer de la harpe, et lui demanda de composer un air pour la poĂ©sie quâil venait dâĂ©crire ». La piĂšce fut jouĂ©e publiquement pour la premiĂšre fois en janvier ou fĂ©vrier 1856 Ă la chapelle de Capel Tabor par une chanteuse appelĂ©e Elizabeth John. En 1895, Williams Jenkyn Jones, missionnaire baptiste gallois envoyĂ© en mission Ă Quimper en 1882, fait connaitre lâair en Bretagne en lâĂ©ditant dans un recueil de cantiques, Telen ar CâHristen La Harpe du chrĂ©tien. Le cantique 77, le dernier du recueil, sâintitule Doue ha va Bro Dieu et mon pays » et se chante sur lâair de lâhymne gallois Hen Wlad Fy Nhadau. Contexte de crĂ©ation La Bretagne connait Ă la fin du xixe siĂšcle un dĂ©veloppement de lâidĂ©e panceltique, et les Ă©changes avec dâautres pays celtiques comme lâIrlande, lâĂcosse, ou le Pays de Galles gagnent en importance. Ce dernier devient pour certains rĂ©gionalistes bretons de lâĂ©poque un exemple Ă suivre. Ă la mĂȘme Ă©poque, et contrairement Ă ces pays, la Bretagne ne dispose pas dâun hymne, et lâidĂ©e dâen adopter un commence Ă ĂȘtre lancĂ©e dans le milieu rĂ©gionaliste, qui commence Ă se structurer avec notamment la naissance de lâUnion rĂ©gionaliste bretonne en 1889. François Jaffrennou, alors Ă©tudiant au lycĂ©e de Saint-Brieuc, entreprend sous la supervision de son professeur de breton François VallĂ©e dâadapter les paroles de lâhymne gallois en breton. Il sâinspire de ses paroles, tout en utilisant sa maĂźtrise du gallois pour remonter au texte original sans en faire une traduction littĂ©rale, crĂ©ant la version que lâon connaĂźt aujourdâhui3. Son texte est publiĂ© une premiĂšre fois en 1898 dans lâhebdomadaire, La RĂ©sistance de Morlaix, et est imprimĂ© sur feuille volantes avec le sous-titre Henvelidigez Adaptation. Il paraĂźt dans le recueil de poĂšmes de Jaffrennou, An Delen Dir, en 1900 la harpe dâacier ». Adoption et diffusion Livret intitulĂ© Chants nationaux bretons » et contenant le Bro Gozh. Lâhymne est une premiĂšre fois chantĂ© lors dâun congrĂšs de lâUnion rĂ©gionaliste bretonne Ă Guingamp en 1900, mais ce nâest que plus tard que ce mouvement lance un concours pour sĂ©lectionner un hymne. Jaffrenou en propose deux, le Sao Breiz izel et le Bro Gozh6. Câest ce dernier qui est choisi par le jury de lâUnion rĂ©gionaliste bretonne et proclamĂ© chant national », au nom de la fraternitĂ© qui rapproche Bretons et Gallois au congrĂšs de Lesneven le 5 septembre 1903. Une controverse concernant la paternitĂ© du morceau Ă©clate quelques annĂ©es plus tard entre Jaffrenou et Jones. Ce dernier considĂšre que Jaffrenou lâa plagiĂ©, et il proteste en 1904 dans une lettre adressĂ©e Ă la librairie Le Dault. Il explique que le texte de Jaffrennou a une forme un peu modifiĂ©e » de sa composition, mais la librairie tranche en faveur de Jaffrennou. Ce dernier sans nier lâorigine galloise dĂ©clarera plus tard Je nâai pas inventĂ© lâair du Bro goz ma zadou. Je lâai transplantĂ© et popularisĂ© en Bretagne ». Le morceau commence Ă ĂȘtre mĂ©diatisĂ© lors des annĂ©es suivantes, et connait plusieurs adaptations. Le 24 avril 1905 a lieu la premiĂšre exĂ©cution publique parisienne Ă lâoccasion de la premiĂšre de la piĂšce de théùtre en breton, Marvaill ann Ene Naounek de Tanguy Malmanche9. Une partition pour piano dâOwen Alaw est le fait du pĂšre de Camille Le Mercier dâErm, imprimeur Ă Niort10. En 1906, Maurice Duhamel Ă©crit une nouvelle harmonisation pour piano et il est enregistrĂ© par PathĂ© frĂšres, de Paris, sur disques phonographiques en 191011. Dâautres accompagnements ont Ă©tĂ© Ă©crits, entre autres, par Georges Arnoux et lâabbĂ© Jean-Louis Mayet, organiste de la cathĂ©drale de Quimper. Popularisation Lâhymne commence Ă sortir du cercle des milieux rĂ©gionalistes dĂšs 1900. Il est ainsi adoptĂ© Ă cette Ă©poque par les Ă©tudiants bretons de Rennes, qui en font leur chant de ralliementN. 3, et son utilisation est toujours attestĂ©e dans les annĂ©es 1930. Il est Ă la mĂȘme Ă©poque connu dans les cercles bretons de Paris. Lors de sa visite Ă Morlaix le 30 mai 1920, le marĂ©chal Foch, qui avait une rĂ©sidence prĂšs de cette ville, avait prononcĂ© aprĂšs avoir entendu le Bro Gozh de Taldir Votre chant est aussi beau que la langue qui lâexprime et que le cĆur qui lâinspire. Gardez bien lâun et lâautre. »[rĂ©f. nĂ©cessaire] Il est jouĂ© sur les quais de la gare de Guingamp en 1923 pour accueillir le prĂ©sident du Conseil, Raymond PoincarĂ©, venu cĂ©lĂ©brer Ă TrĂ©guier le centenaire de la naissance dâErnest Renan. François Jaffrennou relĂšve quâen 1930, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Gaston Doumergue, a pu aussi Ă©couter son exĂ©cution sur le Cours dâAjot Ă Brest par une chorale carhaisienne. Le 3 aoĂ»t 1940, il est diffusĂ© par Radio Londres, dans une Ă©mission consacrĂ©e Ă la Bretagne15. Ce chant est entonnĂ© par des otages du camp de Chateaubriant avec LâInternationale en breton, le 15 dĂ©cembre 1941, lorsque le Dr Jacq, militant communiste et mĂ©decin au Huelgoat, est fusillĂ© par des soldats allemands15. Le Dr Jacq a dispensĂ©, durant sa captivitĂ©, des cours de breton pour les autres otages du camp et mis en place une chorale bretonne. Il existe plusieurs traductions en français4. La premiĂšre traduction fut publiĂ©e en 1936 par Henry Lemoine, Ă©diteur Ă Paris, dans le livret Ugent Kanaouen 20 chants ». DâaprĂšs Griffiths, cette version aurait Ă©tĂ© faite par Taldir lui-mĂȘme. La seconde version est publiĂ©e chez le mĂȘme Ă©diteur en 1933 sous le titre Vieille Terre de Mes PĂšres. Aucune de ces traductions nâa acquis la popularitĂ© de la version en breton. Une version en gallo a Ă©tĂ© publiĂ© par lâhebdomadaire Ya ! le 16 mars 2012. Elle est signĂ©e Fabien LĂ©cuyer. Au centre de Lesneven, ville oĂč il a Ă©tĂ© lancĂ© solennellement, une place a reçu le nom de Bro goz ». En 2014, la chaĂźne France 3 Bretagne lance sur Internet le dĂ©fi Bro Gozh », un jeu-concours faisant appel aux internautes pour rĂ©interprĂ©ter lâhymne et partager les vidĂ©os au plus grand nombre. Le dĂ©fi est remportĂ© par la chanteuse Kaelig, accompagnĂ©e dans sa vidĂ©o par Dour/Le Pottier Quartet, qui gagne un tour du monde de trois semaines pour promouvoir lâhymne. Utilisations LâĂ©quipe de Bretagne de football avant le match contre le Cameroun en 1998. Politiques Lâhymne a Ă©tĂ© repris Ă plusieurs reprises par des personnalitĂ©s politiques bretonnes, ou lors dâĂ©vĂ©nements officiels. En ouverture du procĂšs de lâAmoco Cadiz en 1982 Ă Chicago par 150 Ă©lus bretons, ou par la prĂ©fĂšte de rĂ©gion Bernadette Malgorn lors de son dĂ©part de la rĂ©gion en 200618. Ce chant est Ă plusieurs reprises chantĂ© au sein du Conseil rĂ©gional de Bretagne, notamment le 24 juin 2011 lors de la visite du Premier ministre du pays de Galles Carwyn Jones19,20, ou lors de lâĂ©lection du nouveau prĂ©sident du conseil rĂ©gionnal LoĂŻg Chesnais-Girard le 22 juin 2017. Le 22 juillet 2011, dans le cadre du festival de Cornouaille, le Bro Gozh est mis en valeur Ă lâoccasion de la cĂ©rĂ©monie du Collier de lâHermine avec la participation des chĆurs de Plomelin et Concarneau. Le chant national est entonnĂ© lors des rassemblements du collectif des Bonnets rouges, Ă Quimper, Ă Carhaix fin 2013 ainsi que lors des manifestations Ă Nantes pour la rĂ©unification de la Bretagne 19 avril et 28 juin 2014. Le 11 janvier 2018, au Couvent des Jacobins Ă Rennes, les hymnes nationaux gallois et bretons sont interprĂ©tĂ©s devant Carwyn Jones, Premier ministre gallois, et Loig Chesnais-Girard, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, par lâOrchestre Symphonique de Bretagne et 160 choristes dont 50 du BBC National Choir of Wales.
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Lebro gozh ma zadoĂč, aujourd'hui l'hymne national breton, fut composĂ© en 1897 par le barde Taldir Jaffrennou (1879-1956). L'air musical est le mĂȘme que celui de l'hymne national gallois, Hen Wlad Fy Nhadau (Vieille Terre
Le Bro Gozh Ma ZadoĂč est lâhymne national breton. Son nom signifie en langue française âVieux pays de mes pĂšresâ. Sa mĂ©lodie sâinspire de lâhymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau. Ăgalement signifiant âVieux pays de mes pĂšresâ. Lâhymne national des Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow, lâĂ©quivalent en cornique, reprend lui aussi lâair de lâhymne gallois. Enfin, on le retrouve aussi chez le peuple Khasi dans le nord-ouest de lâInde. JouĂ© pour la premiĂšre fois en 1898, il est restĂ© depuis cette date, lâhymne des Bretons et des Bretonnes du monde entier. Il est entonnĂ© dans de nombreuses manifestations culturelles, sportives et festives. Des Ă©quipes bretonnes de football et de rugby le chantent dĂ©sormais avant toutes leurs rencontres. Une association sâest donnĂ© pour mission de diffuser et de promouvoir lâhymne national de la Bretagne. Cette association se nomme ⊠Bro Goz Ma ZadoĂč ⊠eveljust ! âbien sĂ»râ en langue française. Alors si vous ĂȘtes membre dâune association sportive, dâune chorale, ou passionnĂ© de musique et de Bretagne, nous vous invitons Ă rejoindre ce comitĂ©. Dont voici les coordonnĂ©es Poellgor Bro Gozh Ma ZadoĂč brogozh ha Pellg/Phone +33 02 97 64 12 76 VidĂ©o de Bro Gozh Ma ZadoĂč. Le Roazhon Park chante le Bro Gozh Ma ZadoĂč lors de la rencontre entre le Stade Rennais de Roazhon/Rennes Bretagne et Arsenal FC de London Angleterre, le 07 Mars 2019. VidĂ©o Jean-Pierre PRIOUL. Kan Broadel Breizh. Ni Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Diskan O Breizh, ma bro, me gar ma bro ! Tra ma vo mor vel mur n he zro, Ra vezo digabestr ma bro ! Breizh, douar ar sent kozh, douar ar varzhed, Nâeus bro all a garan kement barzh ar bed. Pep menez, pep traoñienn dâam câahlon zo ker, Eno kousk meur ar Vreizhad taer ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv. Nâeus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan eno. O ! pegen kaer ez out, ma bro ! Mard eo bet trecâhet Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh, He câhalon virvidik a lamm câhoazh n he câhreiz. Dihunet out bremañ, ma Breizh Public du Stade de la Rabine lors dâune rencontre de rugby Ă Gwened/Vannes chantant le Bro Gozh Ma ZadoĂč Hymne National de la Bretagne. Paroles en langue française KomzioĂč e galleg Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays! LâArvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que jâaime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui lâentoure. Que mon pays sois libre ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il nâest dâautre pays au monde que jâaime autant; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon coeur. LĂ dort plus dâun Breton hĂ©roĂŻque! Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux nâest aussi valeureux. Complainte triste ou chant plaisant sâĂ©lĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie! Si autrefois la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă jamais, Son coeur ardent bat toujours en son sein. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne! Lire aussi Ă ce propos François PINAULT, Ponant et Bro Gozh Ma ZadoĂč en Islande. Exceptionnel en mode symphonique les hymnes europĂ©en et breton Jevous prĂ©sente 4 drapeaux Bretons qui ont reprĂ©sentĂ© la Bretagne dans l'histoire! Le Bro gozh ma zadoĂč (Vieux pays de mes pĂšres) est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant d'aucun statut officiel, il est souvent prĂ©sentĂ© comme " l'hymne de la Bretagne " parfois comme " l'hymne national de la Bretagne ". DĂ©couvrez le Grand Spec Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», Ă©crite en 1901, est la crĂ©ation de François Jaffrenou, collĂ©gien de Saint-Brieuc inspirĂ© par l'hymne gallois composĂ© par Erwan James. Cet Ă©lĂšve, envoĂ»tĂ© par le territoire breton, deviendra l'un des prĂ©curseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera mĂȘme nommĂ© 'hymne nationale' lors du congrĂšs de l'Union RĂ©gionaliste Bretonne de 1904. L'auteur dĂ©crit sa patrie Ă travers cet hymne Ă la Bretagne comme Ă©tant composĂ©e de pĂšres sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cĆur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Sans peur au cĆur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cĆur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă jamais, Son cĆur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hĂ©bergement Ă proximitĂ© Ă dĂ©couvrir aussi Les chants marins hymnebreton (tri yann) Bro Gozh Ma ZadoĂč - Vieux Pays De Mes AncĂȘtres. Ajouter cette vidĂ©o Ă mon blog. Le vieux pays de mes pĂšres Nous Bretons de coeur aimons notre vrai pays Le littoral est renommĂ© partout dans le monde Courageux Ă la guerre, nos pĂšres si gĂ©nĂ©reux Repandirent pour elle leur sang O Bretagne, mon Pays J'aime mon Pays Tant que la mer sera De nos jours, la Bretagne est surtout connue pour ses crĂȘpes, ses galettes, ses paysages de campagne, pour ses maisons anciennes achetĂ©es par des Britanniques, voire pour son football. Mais saviez-vous que la Bretagne est surtout un ancien Royaume celte et DuchĂ© indĂ©pendant qui ne fut rattachĂ© Ă la France quâen 1532 ? La Bretagne nâest donc française que depuis 477 ans ! Tous les ans, le 19 Mai, les Bretons du monde entier fĂȘtent âGouel Erwanâ la Saint-Yves, câest-Ă -dire la fĂȘte nationale bretonne, lâĂ©quivalent de la Saint-Patrick pour les Irlandais ! Cette fĂȘte se dĂ©roulait cette annĂ©e du 15 au 24 Mai, au travers de plus de 200 Ă©vĂ©nements en Bretagne et ailleurs dans le monde. Mais une autre date, tout aussi importante, est de plus en plus cĂ©lĂ©brĂ©e en Bretagne, celle du 22 Novembre. Câest en effet le 22 Novembre 845, Ă Bains-sur-Oust, quâeut lieu la victoire de Ballon. Le Comte de Vannes, NominoĂ«, infligea une cuisante dĂ©faite au roi des Francs, Charles le Chauve. La victoire remportĂ©e scella lâunitĂ© du Royaume de Bretagne et inaugura une pĂ©riode dâindĂ©pendance qui ne devait sâachever quâen 1488. LA BRETAGNE ? PAS SEULEMENT LE PAYS DES CREPES ! Voici donc une excellente occasion de revenir sur ce qui a fait de la Bretagne ce quâelle est aujourdâhui⊠Car de nos jours, la Bretagne est surtout connue pour ses crĂȘpes, ses galettes, ses paysages de campagne, pour ses maisons anciennes achetĂ©es par des Britanniques, voire pour son football surtout depuis la finale de la Coupe de France de football qui opposa pour la premiĂšre fois deux Ă©quipes bretonnes, Guingamp et Rennes. Mais saviez-vous que la Bretagne est surtout un ancien Royaume celte et DuchĂ© indĂ©pendant qui ne fut rattachĂ© Ă la France quâen 1532 ? La Bretagne nâest donc française que depuis 477 ans ! DES RACINES BRITANNIQUES Avant sa conquĂȘte romaine, les anciens habitants de la Grande-Bretagne, les Bretons, comprenaient de nombreux peuples et tribus celtes, en particuliers dans le sud et Ă lâembouchure de la Tamise. Entre le 4Ăš et le 5Ăš siĂšcle, fuyant des massacres perpĂ©trĂ©s par leurs ennemis Anglo-saxons, supĂ©rieurs en nombre, les Bretons de Grande-Bretagne passĂšrent la Mor Breizh Mer de Bretagne », nom quâils donnaient Ă la Manche, et que celle-ci porte dâailleurs toujours en langue bretonne pour se rĂ©fugier dans la presquâĂźle armoricaine. Cet exode et le peuplement de lâArmorique par les Bretons sont des Ă©vĂ©nement totalement inconnus de nos jours des Français ou des Britanniques. Tout comme est inconnu ou ignorĂ© le fait que les Bretons nommĂšrent la pĂ©ninsule armoricaine petite Bretagne », avant quâelle ne devienne tout simplement Bretagne il existe encore de nos jours, Ă Londres, une rue se nommant Little Britain - Petite Bretagne - dans laquelle sâĂ©tait autrefois Ă©tablie lâAmbassade du DuchĂ© de Bretagne. Les Bretons exilĂ©s contribuĂšrent Ă la crĂ©ation de la langue bretonne, le Brezhoneg, qui est une langue celtique, sĆur du Gallois et du Cornouaillais. Saviez-vous dâailleurs que le Breton est beaucoup plus ancien que le Français ? Le texte plus ancien en langue bretonne date de 590, tandis que le texte le plus ancien en Français date de 843, câest-Ă -dire plus de 250 ans plus tard ! UN ROYAUME INDEPENDANT Depuis leur arrivĂ©e en Armorique, les Bretons vivaient surtout en tribus et se mĂ©langeaient avec les autochtones. Et câest NominoĂ« Nevenoe en Breton, Comte de Vannes et premier Duc de Bretagne, qui crĂ©a le premier Royaume de Bretagne en 845. Un Royaume uni et indĂ©pendant, créé aprĂšs que les Bretons aient vaincu lâarmĂ©e du Roi de France, lors de la bataille de Ballon. NominoĂ« est connu depuis comme le âPĂšre de la Nationâ bretonne âTad ar Vroâ. Il fut couronnĂ© Roi de Bretagne Ă la CathĂ©drale de Dol en fĂ©vrier 848. Alors quâils venaient de dĂ©faire une seconde fois lâarmĂ©e française, en 851, sous le Roi ErispoĂ« fils de NominoĂ«, le contrĂŽle des villes de Rennes, Nantes et du Pays de Retz fut garanti et, par-consĂ©quent, le Roi Charles-le-Chauve dut reconnaĂźtre lâindĂ©pendance de la Bretagne et dĂ©finir sa frontiĂšre avec la France. QUAND LES FRANĂAIS ENVAHIRENT âFINALEMENTâ LA BRETAGNE Les Français avaient-ils peur des Bretons ? Il fallut attendre 1488 plus de 600 ans plus tard pour que lâArmĂ©e française ne parvienne finalement Ă dĂ©faire lâArmĂ©e bretonne, avec lâaide de mercenaires Suisses et Italiens. AprĂšs la dĂ©faite des Bretons lors de la Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, le traitĂ© de SablĂ© dit traitĂ© du Verger » est signĂ© par Charles VIII, Roi de France, et François II, Duc de Bretagne le 19 aoĂ»t 1488. Il stipule que lâhĂ©ritiĂšre du DuchĂ© ne peut se marier sans lâaccord du roi de France. LA COLONISATION DE LA BRETAGNE Dans son livre âLa fin des terroirs. La modernisation de la France ruraleâ, lâhistorien amĂ©ricain Eugen Weber pointait en ces termes les consĂ©quences de la dĂ©faite de Saint-Aubin-du-Cormier AprĂšs lâunion forcĂ©e avec la France, les villes bretonnes furent envahies par des Français qui Ă©crasĂšrent ou mĂȘme remplacĂšrent les commerçants locaux, francisĂšrent les gens quâils employaient ou touchaient dâune autre façon. Les ports du roi comme Lorient ou Brest, Ă©taient des villes de garnison en territoire Ă©tranger et le terme de colonie Ă©tait frĂ©quemment employĂ© pour les dĂ©crire ». Les Français forcĂšrent donc le Duc de Bretagne François II Ă se soumettre Ă un traitĂ© donnant au Roi de France le droit de dĂ©terminer qui la fille du Duc devait Ă©pouser. La Duchesse Anne, 12 ans, Ă©tait lâunique hĂ©ritiĂšre du Duc et fut Ă©galement la derniĂšre souveraine indĂ©pendante du DuchĂ©. Elle fut finalement obligĂ©e dâĂ©pouser le Roi de France Louis XII. Bien quâĂ sa mort, le DuchĂ© devait ĂȘtre transmis Ă sa fille, la Bretagne fut en fait incorporĂ©e dans le Royaume de France en 1532 par le Roi de France François 1er, Ă travers lâEdit dâUnion entre la Bretagne et la France. La Bretagne devint alors un DuchĂ© colonisĂ©, ne retenant que certains âprivilĂšgesâ lĂ©gislation et impĂŽts spĂ©cifiques. Pour en savoir plus sur les guerres entre la Bretagne et la France, cliquez ici⊠DIVISER POUR MIEUX REGNER OU LA FIN DE LA BRETAGNE INDEPENDANTE⊠AprĂšs lâEdit de 1532, la Bretagne conserva donc tout de mĂȘme une certaine autonomie fiscale et administrative. Mais lorsque la RĂ©volution française Ă©clata, lâAssemblĂ©e nationale constituante unanimement proclama la fin des privilĂšges fĂ©odaux. Le 4 aoĂ»t 1789, furent abolis tous les privilĂšges en France. La RĂ©volution française de 1789 marqua ainsi la perte totale dâautonomie de la Bretagne en cassant lâEdit dâUnion de 1532 qui garantissait cette mĂȘme autonomie. La Bretagne devint alors totalement âfrançaiseâ ! La RĂ©volution française nâapporta rien de bon aux Bretons puisque, aprĂšs avoir perdu leur autonomie, ils se virent imposer que leur territoire soit divisĂ© en 5 âdĂ©partementsâ. Sous la monarchie, les rois français ne se souciaient guĂšre des langues minoritaires, comme le Breton. Et se sont encore une fois les rĂ©volutionnaires qui introduisirent une politique de prĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©gard de la langue française par rapport Ă ce quâils nommĂšrent âpatoisâ. Selon eux, en effet, les monarchistes prĂ©fĂ©raient les langues rĂ©gionales de maniĂšre Ă garder les masses populaires et paysannes mal-informĂ©es. AprĂšs la RĂ©volution de 1789, lâhistoire de la Bretagne, sa langue et sa culture furent Ă©touffĂ©es, exterminĂ©es et extirpĂ©es des livres scolaires et des classes des Ă©coles publiques, pour prĂšs de 200 ans. Autre exemple du dĂ©shonneur que durent subir les Bretons pendant plusieurs dĂ©cennies les affiches dans les rues bretonnes aux slogans humiliants, tels que âIl est interdit de cracher dans la rue et de parler Breton !â LA CULTURE BRETONNE NâEST PAS MORTE Les Bretons ont toujours Ă©tĂ© fiers de leur terre, de leur langue et de leur culture. Et leur courage est aussi bien connu les Bretons ont beaucoup Ă©migrĂ© partout dans le monde, Ă diverses Ă©poques de leur histoire. Saviez-vous par exemple que la majoritĂ© de lâarmĂ©e de Guillaume le ConquĂ©rant qui envahit lâAngleterre en 1066 Ă©tait en fait bretonne ? A travers lâadversitĂ©, les Bretons ont toujours gardĂ© leurs traditions et leur culture vivantes. Cela les a dâailleurs rendu plus fort. En 1897, François Jaffrenou Ă©crivit lâhymne de la Bretagne, le âBro Gozh ma ZadoĂčâ âVieille terre de mes ancĂȘtresâ. La musique est du Gallois James James. En 1923, Morvan Marchal crĂ©a quant Ă lui le drapeau de la Bretagne, le Gwenn-ha-du ce qui signifie blanc et noir en Breton. COMMENT LA FRANCE DIVISA UN PEU PLUS LA BRETAGNE⊠En 1941, la majoritĂ© de la France Ă©tait occupĂ©e par les Nazis. Le rĂ©gime de Vichy du MarĂ©chal PĂ©tain dictateur collaborationniste qui offrit la France Ă Hitler, crĂ©a les ârĂ©gionsâ françaises. La Bretagne fut alors amputĂ©e dâ1/5 de son territoire et perdit la rĂ©gion nantaise qui avait toujours fait part de son territoire historique. Nantes fut incorporĂ©e dans une nouvelle ârĂ©gionâ créée pour lâoccasion avec dâautre provinces historiques. Le gouvernement fasciste crĂ©a alors âLes Pays de la Loireâ⊠Et il faut avouer quâil paraĂźt bien Ă©trange que cette crĂ©ation pĂ©tainiste existe encore aujourdâhui ! AprĂšs 200 ans de souverainetĂ© française, lâunitĂ© bretonne devint quelque chose du passé⊠à suivre⊠* * * * * * * âBro Gozh ma Zadouâ, par Tri Yann lâhymne national breton * * * * * * * . 110 396 274 333 401 409 318 261